mercredi 23 septembre 2015

Septembre 2015 : crise monétaire mondiale – Fin du dollar – Shemitah

Septembre 2015 : crise monétaire mondiale – Fin du dollar – Shemitah

samedi 12 septembre 2015

Entre Grands Lacs et Afrique australe : quel positionnement régional pour la RDC ?

Introduction

 Quelle visibilité a-t-on des stratégies régionales de la République démocratique du Congo ? La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) s’est construite autour de cet État comme organe d’exécution du Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs1 .

 Parallèlement, on a vu au cours des deux dernières décennies le gouvernement congolais multiplier les initiatives vers l’Afrique australe tout en développant une politique inconstante dans les Grands Lacs et en Afrique de l’Est ainsi qu’en freinant des engagements en Afrique centrale. Partageant 10 744 km de frontières avec neuf États, la RDC occupe une position centrale qui l’oblige à être active dans quatre grands espaces régionaux (voir cartes ci-dessous) :  une zone atlantique dans sa partie occidentale, orientée vers le Golfe de Guinée ;

 une aire centrale autour du Bassin forestier du fleuve Congo qui l’ancre en Afrique centrale ;  une dynamique australe obéissant au Bassin minier de la « Copper Belt » qui l’associe à l’Afrique australe ;

  une dynamique orientale à travers la région des Grands Lacs qui la pousse vers l’Afrique de l’Est et l’Océan Indien. Ainsi, par sa géographie, la RDC s’étend logiquement sur trois régions : l’Afrique centrale, l’Afrique australe et l’Afrique orientale.

 Le défi devrait consister pour elle à veiller à la cohésion du territoire en connexion avec ces différentes zones, pour sa stabilité, son développement et sa sécurité tout en jouant un rôle fédérateur vis-à- vis de l’extérieur. À chacune de ces dynamiques correspondent une ou plusieurs institutions régionales dont la RDC est, ou devrait être, 1.

Le Pacte sur la sécurité, la stabilité et le développement dans la région des Grands Lacs a été signé le 15 décembre 2006 à Nairobi par les chefs d’État des pays participant à la Conférence Internationale des Grands Lacs (CIRGL) sous l'égide de l’ONU et de l’Union Africaine.

 Il s’agit des pays suivants : Angola, Burundi, Congo-Brazzaville, Kenya, Ouganda, République Centrafricaine, République démocratique du Congo, Rwanda, Soudan, Tanzanie, Zambie.

membre.
Mais en dehors du fait que ces institutions fonctionnent à des allures très différentes, la multi-appartenance donne une impression d’écartèlement du pays.
 Les engagements régionaux congolais paraissent ainsi non seulement insuffisants ou incohérents, mais surtout ils ne semblent ni à la hauteur des exigences de cette position au confluent de plusieurs dynamiques, ni à la hauteur de la taille du pays (2,3 millions de km2 ), ni encore moins à la hauteur des enjeux, des risques ou des perspectives que porte la situation intérieure de ses neuf voisins. De ce fait, son territoire national paraît désarticulé du fait notamment de l’insuffisance des infrastructures de transport et de communication qui ne relient pas ces quatre blocs régionaux.

En réalité, ces quatre dynamiques régionales n’ont jamais fonctionné de façon équivalente et créent des difficultés de positionnement pour le gouvernement congolais2 . Ainsi, la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) qui vise la constitution d’un marché commun, est confrontée à un conflit régional dans les Grands Lacs et tarde à rendre opérationnelle sa zone de libre-échange annoncée en 2004. De même, l’union douanière n’est pas établie et l’harmonisation des politiques dans des secteurs clés de l’intégration régionale avec la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) en est encore aux études préparatoires3 . Quant à la Communauté économique des pays des Grands Lacs (CEPGL) et à la CIRGL, elles sont handicapées par la situation sécuritaire dans les provinces du Nord-Kivu et Sud-Kivu, et la méfiance entre plusieurs États membres. À l’inverse, la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) dont la RDC n’est pas membre mais dont tous les membres font partie du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) tout comme la RDC d’ailleurs, a concrétisé sa zone de libre-échange et a annoncé son projet d’union douanière en 20134 . Pour sa part, la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) a harmonisé sa politique de transport routier intra-régional sur le Corridor Central depuis le port de Dar es Salam en ratifiant l’accordcadre (prix du péage uniformisé, simplification des formalités douanières, etc.) et en installant le système RADEX pour la transmission accélérée des informations routières et du suivi des marchandises.

 Mais jusque là, la RDC, pourtant membre de la SADC et du Corridor Nord, n’avait pas encore ratifié ces protocoles5 . Tout ceci crée des tensions et des distorsions entre, d’un côté, les provinces frontalières du Katanga (Lubumbashi, au sud) ou des 2 Entretien avec un ancien ministre (2006-2012), Kinshasa, 20 novembre 2012. 3. Observatoire des Grands Lacs en Afrique, Note n° 3, 2012 et entretien avec un fonctionnaire chargé d’intégration régionale à la CIRGL, Kinshasa, 3 décembre 2012. 4. Le COMESA – Common Market for Eastern and Southern Africa – est composé du Burundi, des Comores, de Djibouti, de l’Égypte, de l’Érythrée, de l’Éthiopie, du Kenya, de la Lybie, de Madagascar, du Malawi, de Maurice, du Nord Soudan, de l’Ouganda, de la RDC, du Rwanda, des Seychelles, du Swaziland, de la Zambie et du Zimbabwe. La CEPGL – Communauté Économique des Pays de Grands Lacs – regroupe le Burundi, la RDC et le Rwanda. L’EAC – East African Community – regroupe le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda et la Tanzanie. La CIRGL est composée de l’Angola, du Burundi, du Congo-Brazzaville, du Kenya, de l’Ouganda, de la République Centrafricaine, de la RDC, du Rwanda, du Soudan, de la Tanzanie et de la Zambie, soit les neuf voisins de la RDC plus le Kenya. La CEMAC – Communauté Économique et Monétaire d’Afrique Centrale – regroupe le Cameroun, la Centrafrique, le Congo-Brazzaville, le Gabon, la Guinée Équatoriale et le Tchad.

 La CEEAC – Communauté Économique des État d’Afrique Centrale – regroupe les pays de la CEMAC auxquels s’ajoutent l’Angola, le Burundi, le Rwanda (en tant qu’observateur) et Sao Tomé. 5. Entretien avec un fonctionnaire de la Division du Transport, Province du Katanga, Lubumbashi, 13 mars 2012. Voir aussi dans Banque mondiale, Le camionnage sur la Nationale 1 en République Démocratique du Congo. Étude réalisée par CARANA, février-juin 2012, Rapport provisoire, Washington, 2012. C. Musila / Quel positionnement pour la RDC ? 6 © Ifri Kivu (Goma, Bukavu et Butembo, à l’Est) et de l’autre Kinshasa, la capitale, à l’ouest. Les premières se retrouvent impliquées dans les dynamiques régionales de la SADC ou de l’EAC mais n’en bénéficient pas parce que la RDC n’a pas encore ratifié les différents accords de la SADC et n’est pas membre de l’EAC. La perception locale dans ces provinces est que Kinshasa cherche à étouffer politiquement ou administrativement les dynamiques régionales.


 C’est sans nul doute pour répondre à un besoin de cohérence du territoire et de visibilité de la stratégie que le gouvernement mettait en place en 2012 une cellule chargée de l’Analyse économique, du développement et de la prospective, reliée à la Primature (Premier Ministre). La mission de cette direction est d’évaluer les opportunités des Communautés Économiques Régionales (CER), d’élaborer et d’appliquer une politique régionale claire et cohérente .

 Ce texte analyse l’implication de la RDC dans les dynamiques des zones d’Afrique australe et d’Afrique orientale. Les données sur lesquelles elle se base proviennent de deux missions effectuées en 2012, l’une de novembre à décembre 2012 à Kinshasa pour le compte de l’Ifri, et l’autre réalisée de février à juin 2012 pour la Banque mondiale sur l’exportation et le transport miniers du Katanga. 6. Entretiens avec un fonctionnaire de la Primature et un cadre de la CIRGL, Kinshasa, 26 novembre 2012. 7 © Ifri Les stratégies Grands Lacs et Afrique orientale Pour comprendre les stratégies d’inscription de la RDC dans son environnement régional, il est nécessaire d’identifier les caractéristiques des dynamiques de cette zone. D’une part, les dynamiques de l’Est de la RDC sont orientées vers l’Océan Indien à travers le « Corridor Nord » vers le port de Mombasa au Kenya et à travers le « Corridor central » vers le port de Dar es Salam.

 Cette zone, qui implique le Burundi, le Kenya, l’Ouganda, l’Est de la RDC, le Rwanda, le Sud Soudan et la Tanzanie, est par ailleurs un pôle démographique important avec une densité qui atteint 453 habitants au km2 7 , avec un chapelet de villes jumelles, toutes fixées aux abords des frontières avec l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

Ainsi du nord au sud, on trouve :  Aru (RDC) et Arua (Ouganda) ;  Beni (RDC) et Mpondwe ou Kasese, un peu plus loin (Ouganda) ;  Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda) ;  Bukavu (RDC) et Cyangugu (Rwanda) ;  Uvira (RDC) et Bujumbura (Burundi). Certaines de ces villes sont séparées par des lacs (lac Albert, lac Édouard, lac Kivu et lac Tanganyika) et des rivières (Semuliki et Ruzizi) qui constituent aussi des espaces transfrontaliers, enjeux de coopération ou de disputes régionales, en particulier pour le partage des ressources : les eaux de la Semliki (affluent du Nil Blanc),

l’exploitation du pétrole du lac Albert ou, pour le lac Kivu, l’exploitation du gaz méthane et la pêche. 7. En comparaison, le Nigeria, pays le plus peuplé du continent africain a une densité de 178,18 habitants au km2 alors que celle du Burundi est de 335, celle de l’Ouganda de 172 et celle de la RDC de 30. Sources : Perspectives Monde, Université de Sherbrooke, Canada, 2012 ; voir aussi dans Cyril Musila, Le Kivu, charnière entre l’Atlantique et l’Océan Indien, Note de l’Ifri, mars 2009.

Le différend entre la RDC et l’Ouganda est d’abord territorial et concerne les délimitations des frontières lacustres sur le lac Albert, où les deux pays convoitent particulièrement l’île de Rukwanzi, à la pointe sud du lac, dont les eaux sont réputées riches en pétrole et poissonneuses. En fait, les conflits frontaliers entre la RDC et l’Ouganda sont nombreux et extrêmement complexes car la frontière entre les deux pays était devenue illusoire durant l’occupation ougandaise de 1996 à 2005, et parce que des groupes rebelles ougandais de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) ou des Forces démocratiques alliées – Armée nationale de libération de l’Ouganda (ADF-Nalu) - y sont présents. Le conflit le plus dur concerne le pétrole du lac Albert8 .


En septembre 2008, le groupe pétrolier canadien Heritage Oil a annoncé la découverte d’une réserve de pétrole aux alentours du lac. Selon la compagnie, il s’agirait de la plus grosse réserve pétrolière jamais découverte en Ouganda. Son potentiel de production quotidienne est estimé à plus de 14 000 barils. Les accrochages et les tensions entre militaires congolais et ougandais ou entre pêcheurs de deux pays y sont récurrents, surtout depuis que l’Ouganda a accéléré le rythme des activités pétrolières. Mais avant même la découverte du gisement, des heurts avaient opposé l’Ouganda et la RDC, début août 2007, lorsqu’un ingénieur britannique, qui prospectait pour Heritage Oil sur la partie ougandaise du lac a été retrouvé assassiné. Kampala avait alors accusé l’armée congolaise d’être responsable du meurtre.

Outre le pétrole, c’est aussi la convoitise des ressources minières, notamment l’or dont regorge cette région frontalière (l’Ituri), qui crée des tensions entre les deux États9 . Quant au lac Kivu, frontière commune entre la RDC et le Rwanda, il regorge d’un volume de gaz méthane estimé à 65 milliards de m3 (l’équivalent de 50 millions de tonnes d’équivalent pétrole (tep)). C’est une source d’énergie quasi inépuisable pour les deux pays.

En juillet 2009, la RDC et le Rwanda avaient signé un protocole d’accord pour une exploitation commune de ce gaz en vue de produire 200 mégawatts d’électricité. D’après ledit accord, les deux pays avaient convenu de se répartir 100 mégawatts chacun, pour résoudre le déficit en électricité dans cette partie de la région des Grands Lacs.

Dès lors, le Rwanda s’est lancé dans l’exploitation pour laquelle la société Data Environnement a mis au point une station pilote d’extraction du méthane à des fins énergétiques. Contour Global, une autre société, avait annoncé la signature d’un accordavec la République du Rwanda pour développer le projet Kivuwatt mobilisant 325 millions de dollars et afin d’obtenir 100 mégawatts d’électricité supplémentaires pour la région. Les installations gazières rwandaises sont d’ailleurs visibles aux larges de Gisenyi du côté rwandais du lac.

 Du côté de la RDC fin 2009, la Banque mondiale avait alloué trois millions de dollars au Ministère de l’Environnement, de la Conservation de la Nature et du Tourisme pour le dégazage de la presqu’île de Kabundo, située dans le Nord du Lac Kivu, le méthane étant extrêmement dangereux. Mais aucun chantier n’a vu le jour ni pour ce dégazage ni pour un projet d’exploitation énergétique. « Pour quelles raisons ? », se demande un homme d’affaires de Goma10 . Au-delà du déficit de visibilité de ce projet en RDC, comme le suggère l’interrogation de l’homme d’affaires, la confiance entre les deux pays était au plus bas pendant cette période, bien que leurs armées menaient des opérations officiellement conjointes pour traquer des rebelles des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), tandis que le Rwanda continuait de veiller sur des rébellions dans l’Est de la RDC.

 Néanmoins, cette zone d’Afrique de l’Est est la plus avancée en coopération transfrontalière de grande distance (entre les États membres du Corridor Nord, par exemple) en termes de transport routier des marchandises mais aussi en termes de coopération transfrontalière de proximité à travers la CEPGL, qui permet la circulation des personnes et des biens11 . Cependant, le développement de la coopération transfrontalière pousse à relever un certain isolement de la RDC dans les dynamiques d’intégration de l’Afrique orientale.

En effet, n’étant pas membre de la Communauté d’Afrique de l’Est, la RDC se voit privée des bénéfices et avantages procurés par les dispositifs d’intégration régionale, à savoir le projet de construction de vastes infrastructures régionales (dont un chemin de fer et un oléoduc reliant Nairobi, Kigali et Kampala), l’établissement d’une zone touristique unique avec visa touristique unique en vigueur depuis 2014 pour le Rwanda, le Kenya et l’Ouganda qui sera élargi au Burundi et à la Tanzanie, etc.

Naguère très actif au sein de la Communauté Économique des Pays des Grands-Lacs (CEPGL)12 où il exerçait un certain leadership (financement des bourses d’études universitaires CEPGL pour les étudiants rwandais et burundais dans les universités de Kinshasa et Kisangani notamment), le Zaïre (redevenu République Démocratique du Congo avec Laurent-Désiré Kabila en 1997) a vu ce dynamisme baisser progressivement au début de la décennie 1990 pour tout à fait disparaître avec l’entrée en léthargie de la CEPGL après le génocide au Rwanda en 1994 et la crise subséquente des réfugiés dans le Kivu. L’institution n’a jamais été dissoute mais aucun État ne s’en occupait13. En effet, dès 1989, le Burundi avait connu des massacres interethniques de grande ampleur. En 1993, le pays entrait en guerre civile après l’assassinat du premier président hutu Melchior Ndadaye, élu démocratiquement en octobre.


 La mort de son successeur Cyprien Ntaryamira aux côtés du président rwandais Juvénal Habyarimana dans l’attentat de leur avion en avril 1994 à Kigali avait accéléré la crise. Le coup d’État contre Sylvestre Ntibantunganya, le successeur de Ntaryamira, accentua la guerre civile. Du côté zaïrois, en 1991, le Kivu entrait en ébullition autour des questions de nationalité, de terre et de représentation politique, en particulier à Conférence Nationale Souveraine à Kinshasa, en opposant les « autochtones » aux populations d’origine rwandaise ou d’expression kinyarwanda. Ces tensions se dédoublèrent (dans le Kivu) avec l’arrivée de millions de réfugiés rwandais fuyant les combats dans leur pays, car le Rwanda était plongé dans une guerre civile depuis le début des années 1990 qui conduisit au génocide de 1994.

 Ainsi, préoccupés par les fragilités internes, les trois pays ne s’occupèrent plus de la CEPGL. Les ex-rebelles rwandais, venus de l’Ouganda et vainqueurs de la guerre civile, manifestèrent une hostilité vis-à-vis de cette institution, ne voulant pas travailler avec des personnes qui avaient collaboré avec le gouvernement précédent et cherchant à s’ancrer dans la sphère anglophone d’Afrique de l’Est dont ils étaient majoritairement issus.

Si les guerres civiles et le conflit régional en RDC ont eu raison de l’institution CEPGL, des mesures et des projets d’intégration régionale ont persisté jusqu’à constituer le socle sur lequel ladite institution a été relancée en 2005, sans toutefois retrouver le dynamisme des années 1970 ou 1980. En effet, la CEPGL avait institué des mesures de libre circulation des personnes habitant les zones frontalières. Un simple laissez-passer gratuitement délivré par les douanes suffisait pour traverser la frontière.

Ces mesures n’ont pas été remises en question à ce jour. De même, un certain nombre d’infrastructures communes mises en place par la CEPGL ont persisté. C’est le cas des barrages de Ruzizi I et II sur la rivière Ruzizi, destinés à produire de l’énergie hydroélectrique pour les trois pays. Ces barrages ont la particularité d’être situés sur le sol congolais, dans le Sud-Kivu, d’être exploités par une société régionale d’exploitation et de commercialisation créée et basée au Burundi, et d’employer du personnel des trois pays. Néanmoins, les bouleversements géopolitiques intervenus dans les Grands Lacs ainsi que les changements de régime dans les trois pays de la CEPGL ont redéfini les orientations régionales de ces États au détriment de cette institution. Ainsi les tensions diplomaticomilitaires entre la RDC, le Rwanda et le Burundi, qui ont entraîné l’adhésion de la RDC à la SADC en 1998 avec l’appui du Botswanais Masire, de l’Angolais Dos Santos et du Zimbabwéen Mugabe, et celle du Rwanda et du Burundi à l’East African Community (EAC) en 2005, par exemple, ont détourné les trois États de la CEPGL. Malgré les tentatives de relance et la multiplication des réunions de travail tripartites dans le cadre de cette institution, la CEPGL n’a pu retrouver d’élan. La mise en place de la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) à Bujumbura fin 200614 a englobé la CEPGL et sonné son glas.


 Il nous semble que les nouveaux enjeux géopolitiques et sécuritaires régionaux qui ont émergé avec ces conflits ont dépassé le strict cadre des trois pays, à tel point que la CEPGL ne pouvait plus prétendre jouer un rôle quelconque. Il nous semble aussi que ces mêmes enjeux ont longtemps constitué un point de blocage au rapprochement de la RDC vers l’EAC.

Cependant, depuis quelques mois, la RDC a entamé un processus de rapprochement avec l’EAC.

D’après la cellule Analyse et Prospective du cabinet du Premier ministre, ignorer l’EAC ou la considérer uniquement comme une organisation dont des membres pillent et déstabilisent le Kivu n’est plus une position tenable15 . Pour le gouvernement congolais, l’objectif stratégique de cette adhésion est triple : économique, géopolitique et sécuritaire. Économique car elle lui permettra, par exemple, d’harmoniser ses règles douanières avec le Burundi, l’Ouganda, le Rwanda et laTanzanie.

En effet, malgré le fait que la RDC est membre du « Corridor Nord » reliant par la route et le rail le terminal du port de Mombasa (Kenya) à la ville congolaise de Kisangani via l’Ouganda et Eldoret (Kenya), les commerçants congolais du Kivu et de la Province Orientale s’estimaient pénalisés par les politiques douanières de ces quatre pays pour leurs importations et exportations. L’objectif est également géopolitique car l’EAC correspond à toute la dynamique culturelle swahiliphone et démographique (déplacements des populations et réfugiés du Kivu) de l’Est de la RDC. L’objectif est enfin sécuritaire parce que l’EAC permettrait de discuter directement de la sécurité politique et des pillages des ressources naturelles du Kivu et de l’Ituri, à défaut de le permettre au sein d’un cadre trop large de la CIRGL. Néanmoins, quelques groupes politiques congolais (partis, groupes d’études, courants politiques, coalitions ou associations à caractère politique) soutenus par des médias et des organisations de la société civile continuent de s’opposer à une telle perspective qu’ils considéreraient comme une tentative de « balkanisation » de la RDC.

 Certains estiment que l’adhésion à l’EAC permettrait au président Paul Kagamé de rendre légitime et officiel le pillage des ressources minières du Kivu à travers la bourse des ressources naturelles que les responsables rwandais sont en train de mettre en place à Kigali.

 Ceci constituerait une collaboration au blanchiment des « minerais de sang » tant les groupes armés congolais, ougandais, burundais et rwandais exploitent et commercialisent les minerais de l’Est de la RDC où il n’existe pratiquement aucune industrie minière formelle16, l’essentiel de l’exploitation étant artisanale.

 L’écueil de la sécurité et des groupes armés Bien que cette stratégie régionale d’adhésion à l’EAC semblait être bien lancée et qu’elle devrait être discutée à l’Assemblée Nationale, la RDC reste préoccupée par la précarité de la paix et de la sécurité à l’Est. Elle estime toujours que ses voisins de l’Est (membres de la CEPGL, de l’EAC, du COMESA et de la CIRGL) ont continuellement développé une stratégie de déstabilisation vis-à-vis d’elle.

 Le rapport du Groupe d’experts de l’ONU17 en 2012 attestait que le groupe arméM2318 bénéficiait d’appuis politiques, militaires, stratégiques et logistiques de la part des officiels rwandais et ougandais. Quant au plan de paix basé sur les négociations entre le gouvernement congolais et le dit groupe armé d’une part et sur une force africaine neutre pour sécuriser l’Est de la RDC d’autre part, il tardait à voir le jour et a été accéléré à la suite de la défaite militaire du mouvement rebelle.



Avec la naissance du M23 en avril 2012, on a observé la montée au premier plan de la SADC dans les tentatives de résolution du conflit. Tanzaniens et Sud-Africains, également membres de la SADC, cherchent à peser sur la composition de la future Force internationale neutre et donc à jouer un rôle géopolitique et économique dans le Kivu. Pour certains, c’est la perspective de l’exploitation du pétrole dans le lac Tanganyika que la Tanzanie partage un peu avec le Burundi mais surtout avec la RDC qui définit leurs stratégies actuelles, quitte à utiliser les différentes plateformes régionales qu’offrent la SADC, l’EAC ou la CIRGL19 . C’est par la province du Katanga que la RDC se trouve dans la zone d’influence régionale des pays de la SADC.

Le Katanga et son économie minière d’exportation (et d’importation d’intrants miniers) sont orientés par le réseau routier vers le port de Dar es Salam en Tanzanie, et les ports d’Afrique australe suivants pour l’exportation : les ports de Beira au Mozambique et les ports sudafricains de Port Elizabeth, de Durban et du Cap via Lusaka et Harare.

 Les échanges transfrontaliers de grande distance de la RDC vers cette vaste zone passent par le poste frontalier de Kasumbalesa – Chililabombwe (à 120 km de Lubumbashi) - unique route vers Lusaka. Le principal défi de ces échanges porte sur l’harmonisation douanière et les règlementations du transport entre la RDC et la SADC.

 Le poids économique et stratégique de l’Afrique du Sud et de l’Angola Depuis la tentative de médiation que le président Nelson Mandela avait effectuée entre le président Mobutu et Laurent-Désiré Kabila en 1997, et suite aux interventions des troupes angolaises (en 1997), puis namibiennes et zimbabwéennes dans le conflit congolais entre 1998 et 2003, la SADC est très présente et influente dans les stratégies régionales congolaises.

Cette présence avait été  consacrée par l’adhésion de la RDC en 1997, première mesure concrète du virage régional qu’amorçait le nouveau président Laurent-Désiré Kabila. Il réorientait complètement la vision régionale congolaise (ou zaïroise à cette époque) vers une région qui avait été hostile à la politique du président Mobutu20 . De fait, la précipitation avec laquelle Laurent-Désiré Kabila avait fait adhérer la RDC à la SADC – quelques semaines seulement après son accession au pouvoir – était visiblement une stratégie pour contrebalancer le poids politico-militaire de l’Ouganda et du Rwanda dans son entourage et dans les orientations du pays.

 De fait, suite à une demande d’assistance lancée par Laurent-Désiré Kabila à la SADC en août 1998, alors que la RDC était attaquée par une rébellion orchestrée et soutenue par le Rwanda et l’Ouganda, l’Angola, la Namibie et le Zimbabwe se sont engagés militairement au côté du gouvernement congolais contre les rébellions dans lesquelles des généraux « mobutistes » étaient également engagés21 . D’autres analystes considèrent que, depuis son adhésion à la SADC, motivée avant tout par le besoin de se sécuriser en raison de sa faiblesse militaire, la RDC a déserté le centre de l’Afrique et d’autres régions où elle aurait dû jouer un rôle de premier plan, comme au Soudan et Soudan du Sud, par exemple22 .

Depuis cette adhésion, on observe que la RDC essaie d’acquérir un statut de pilier de l’organisation et ce, malgré les grandes faiblesses de situation post-conflit. Elle a pesé par exemple pour que la langue française devienne l’une des langues officielles de l’organisation et a placé une Congolaise, Émilie Mushobekwa, au poste de secrétaire exécutif adjoint chargé des finances et de l’administration (numéro deux de l’institution) ainsi qu’un haut officier congolais au poste de responsable adjoint de la planification des Forces en Attente de la SADC23 .

Si cette percée est bien claire en termes de stratégie de positionnement, en réalité l’appartenance de la RDC à la SADC obéit à plusieurs logiques qui mettent en exergue les rivalités et les intérêtsdivergents de plusieurs cercles d’influence ou de décision au sein de l’exécutif congolais. L’influence des milieux d’affaires dans le Katanga au détriment de l’intégration régionale La province du Katanga est tout naturellement la région congolaise la plus impliquée dans la SADC étant donné sa proximité géographique. Depuis l’avènement de Laurent-Désiré Kabila (lui-même katangais) à la tête de la RDC, des relations privilégiées se sont établies entre cette province et les pays de la SADC. D’après le panel d’experts de l’ONU24, des accords ont été conclus entre des hommes d’affaires et politiciens du Katanga et leurs homologues, en particulier ceux du Zimbabwe pour une intervention militaire des forces zimbabwéennes. Les accords signés dans ce cadre n’ont pas bénéficié à l’État zimbabwéen, qui a financé l’intervention de la force de défense nationale au Congo, mais à des opérateurs privés.

 Ainsi le transporteur Billy Rautenbach, par exemple, bien introduit auprès de la présidence zimbabwéenne, s’était vu attribuer la gestion des intérêts miniers dans le Katanga25 . Après le retrait des troupes étrangères du sol congolais suite à la signature des accords de paix de Lusaka, en 2003, qui ont vu les troupes namibiennes et zimbabwéennes quitter la RDC, et après la dénonciation de quelques contrats miniers léonins26, le secteur minier katangais se trouve dans une situation paradoxale. D’une part et sous l’instigation des ONG congolaises et internationales, on note des progrès dans l’instauration d’une transparence (Initiative pour la Transparence des Industries Extractives – ITIE- par exemple) dans les contrats miniers, mais d’autre part la lenteur et l’insuffisance d’engagement administratifs retardent l’harmonisation des règlementations congolaises pour une zone de libre-échange SADC.


La diplomatie parallèle et les rivalités économiques dans le différend pétrolier avec l’Angola Les relations diplomatiques entre l’Angola et la RDC ont été sérieusement mises à mal depuis deux à trois ans au sujet du pétrole que l’Angola exploite sur l’Atlantique. Des commissions mixtes ont été mises en place pour régler le différend frontalier après qu’un groupe parlementaire a tenté de porter l’affaire devant la Cour internationale de La Haye pour dédommagement27.

 Des émissaires congolais ont été chargés de trouver une solution à l’amiable afin d’éviter un procès international et de solliciter les appuis diplomaticomilitaires angolais contre la rébellion du M23 dans le Kivu. Des accords avaient été entrevus entre les sociétés angolaise SONANGOL et congolaise COHYDRO pour créer une joint-venture d’exploitation conjointe. On attend l’opérationnalisation du projet qui serait en cours de négociation28 . Les mêmes émissaires avaient contacté l’Angola et l’Afrique du Sud pour les impliquer individuellement et en tant que membres de la SADC dans la résolution du conflit dans le Kivu. En effet, en octobre 2012, alors que les rebelles du M23 accentuaient la pression pour prendre la ville de Goma dans le Nord Kivu, le président angolais, alors président de la SADC, s’était alors impliqué, en tant que président de la CIRGL, pour chercher à favoriser des pourparlers de paix29. Une délégation d’officiels Angolais et Sud-Africains avait ensuite fait une tournée entre novembre et décembre 2012 à Kigali, à Kampala, à Brazzaville et à Kinshasa30 tandis qu’un accord avait été obtenu pour qu’une telle intervention ait lieu dans le cadre d’une force de la SADC qui s’est finalement transformée en Brigade d’Intervention intégrée au sein de la MONUSCO au cours du dernier trimestre de 2013.

 Est-ce pour cette raison que le président sudafricain a refusé de donner son aval à la signature de la première version de l’accord de paix sur l’Est de la RDC en janvier 2013 à Addis-Abeba ? Même si Jacob Zuma n’a pas donné clairement les raisons de son refus, on peut penser qu’il avait privilégié la solution SADC contre toute autre initiative. Il avait finalement ratifié l’accord qui créait la Brigade d’intervention dotée d'un mandat d’imposition de la paix et chargée de démanteler les groupes armés dans l’est de la RDC. L’Afrique du Sud a été parmi les premiers pays à fournir des troupes pour la constituer. Avec un territoire qui s’articule autour de quatre zones d’influence aux dynamiques régionales inégales, la RDC est beaucoup plus active dans les zones d’Afrique australe et des Grands Lacs que dans celles du centre de l’Afrique et du bassin forestier du fleuve Congo. Ce double dynamisme est observable depuis 1997 lorsque la rébellion de Laurent-Désiré Kabila, soutenue par des pays des Grands Lacs (Burundi, Ouganda et Rwanda essentiellement) et par l’Angola (Afrique australe), a renversé le régime du Maréchal Mobutu.

Ce changement de régime était la conséquence des guerres civiles et des bouleversements géopolitiques enchaînés au début des années 1990 depuis le Burundi, jusqu’à l’Est de la RDC en passant par le Rwanda. Ce changement en RDC, ces bouleversements régionaux et les alliances conclues dans ce nouveau contexte ont été le point de départ d’un changement de stratégie régionale en RDC. Active dans les années 1970 et 1980 au sein de la CEPGL dont elle détenait le leadership, elle se retournait désormais vers la SADC à la fois pour contrebalancer le poids qu’avaient pris l’Ouganda et le Rwanda dans la politique nationale et régionale du pays et pour rechercher dans cette organisation des appuis diplomatiques et militaires dans le conflit à l’Est.


 Les entretiens avec différents responsables congolais montrent que ce conflit – orchestré par des groupes rebelles dont les principaux sont soutenus par les États voisins de l’Est de la RDC, d’après différents rapports de l’ONU – est l’une des raisons qui ont longtemps motivé les hésitations voire le refus de la RDC de s’impliquer dans l’EAC, dont l’Ouganda et le Rwanda sont des membres actifs. Mais depuis quelques mois, le gouvernement congolais a entrepris de se rapprocher de l’EAC, tandis qu’au même moment, la RDC multiplie les initiatives pour impliquer les pays de la SADC dans la recherche des solutions diplomatiques et militaires au conflit à l’Est. Certains de ces pays, comme l’Afrique du Sud ou la Tanzanie, y trouveraient une aubaine économique pour investir dans les minerais du Kivu.

Tout en démontrant un réel dynamisme de positionnement au sein de la SADC, la RDC ne s’empresse paradoxalement pas de développer une stratégie d’harmonisation de sa politique (douanes, transport, libre circulation, etc.) avec celle de la SADC. Les relations économiques entre la RDC et les pays de la SADC sont encore sous influence des réseaux et des sphères autour des intérêts privés.

 Elles se passent majoritairement hors du cadre institutionnel régionalSi l’opinion congolaise reste partagée en se réjouissant ou s’inquiétant de voir leur pays se doter d’une direction d’analyse et de prospective destinée à évaluer les enjeux autour des institutions régionales, on peut toutefois se demander si avec cet instrument le gouvernement congolais ira jusqu’au bout d’une logique simple : adopter des stratégies régionales équilibrées en fonction des quatre dynamiques qui caractérisent le territoire national.



Cyril Musila    Mai 2015


vendredi 11 septembre 2015

UN PEU D'HISTOIRE DE NOTRE PAYS

Avant l'établissement de la Première république en 1960, les élites congolaises avaient formé des organisations semi-politiques qui se constituèrent progressivement en partis politiques réels militant pour l'indépendance. Ces organisations avaient généralement pour base l'une de ces trois origines : communauté ethnique, communauté d'études, intellectualismeurbain.
La plus importante de ces organisations était l'Alliance des Bakongo (ABAKO), fondée en 1950, qui était une association ethnique fondée pour promouvoir les intérêts et la langue des Bakongo (ou Kongo). L'ABAKO, dirigée par Joseph Kasa-Vubu au cours de la crise, fut à la tête des demandes les plus insistantes pour l'indépendance et le fédéralisme. D'autres organisations moins connues étaient Liboke lya Bangala, qui défendait les ethnies proches des Bangala, et la Fédékaléo – qui comprenait des personnes originaires du Kasaï. Cette dernière se scinda par après en différentes organisations plus petites. Bien que ces organisations défendaient des intérêts issus des provinces, elles étaient cependant basées àLéopoldville, une des raisons d'être de leur création étant la nécessité de maintenir des liens entre les groupes d'origine et les nombreux immigrés dans la capitale.
D'autres groupes étaient les différentes associations Alumni —dont les membres se recrutaient parmi les anciens étudiants des écoles catholiques congolaises. De nombreux dirigeants politiques venaient de ces associations, dont les réseaux étaient fort développés.
La troisième origine de ces groupes politiques était les Cercles, des associations qui se développèrent dans les villes congolaises, qui avaient l'ambition de développer la solidarité entre les évolués (élites éduquées). Selon Patrice Lumumba, le leader des cercles de Stanleyville, les cercles furent créés pour "développer la formation intellectuelle, sociale, morale et physique" des évolués.

Une Europe sans Européens selon la recette Coudenhove-Kalergi





On s’accorde à dire que les Pères Fondateurs de l’Europe d’aujourd’hui, celle de Maastricht, sont Robert Schumann et Jean Monet. Ce n’est pas faux mais c’est inexact. Bien qu’il ait donné son nom à un Prix extrêmement prestigieux dont Herman Van Rompuy est entre autres le détenteur, Richard Coudenhove-Kalergi est curieusement resté dans l’ombre. Or, ce dernier conçut l’idée même du paneuropéisme en décrivant avec une précision troublante ses principes civilisationnels.

Lorsque Kalergi est cité, il est surtout cité comme l’auteur d’un essai monumental intitulé « Pan Europe » et paru en 1923. Il y décrit le continent européen comme un ensemble sans frontières appelé à s’affranchir de ses limites culturelles et à communier dans un esprit mondialiste et notamment anti-nationiste (enfin, il emploie le terme nationaliste pour sous-entendre nationiste). Le continent eurasiatique, la Russie en premier lieu, a vocation à être absorbée par les Etats-Unis d’Europe en s’adaptant au modèle étatique qui les unit et à leur conception des mœurs. La Grande-Bretagne est appelée à faire partie intégrante de cette structure homogène mais en tant qu’Etat-observateur doué d’une plus grande autonomie politique que les autres Etats de la Pan Europa. Jusqu’ici, rien de nouveau. On croirait lire un bref descriptif de ce qu’est l’Europe sous l’égide bruxelloise.

Ce qui en revanche mériterait qu’on s’y attarde, c’est la conception assez particulière qu’à Kalergi du nationisme. Selon lui, Erasme de Rotterdam, Goethe, Dante, Giordano Bruno et les Lumières étaient des antinationistes convaincus dans la mesure où ils étaient instruits. L’attachement à la nation est le propre de la plèbe obscurantiste obsédée par son sentiment d’exclusivité culturelle. Ce raisonnement, irréprochable à la surface, ne tient aucunement la route. De un, bien qu’universaliste, Dante était un poète parfaitement ancré dans la civilisation romano-chrétienne dont il chantait l’excellence. De deux, la question du nationisme en tant que tel (ou nationalisme, par extension) n’était pas d’actualité à l’époque. Enfin, s’il faut un contrexemple, pensons à Machiavel, un nationiste assumé, aussi instruit que les personnalités précitées.

La critique que fait Kalergi du sentiment national à son tour connectée à la question identitaire et à la notion, bien plus récente, de préférence nationale, introduit un autre essai faisant véritablement office de mode d’emploi. Très peu connu ou du moins très peu cité, il s’intitulePraktisher Idealismus, littéralement, idéalisme pratique. Paru en 1925, ce livre au titre aussi charmeur qu’abstrait renverrait presque l’image d’une utopie sociale semblable à celle d’un Thomas More.

Or, si arrière-goût d’utopie il y a, celui-ci ne s’adresse qu’à une seule caste. Celle de la « noble race » ou des élites supranationales appelées à régir un monde homogénéisé, abêti et métissé. Selon Kalergi, s’il est une « race » susceptible de faire concurrence aux USA, c’est bien la race européenne ou … « Blanche ». Le politiquement correct n’était pas encore de mise à l’époque, surtout de la part d’un philosophe revendiquant une approche purement et durement raciste. Raciste, pas raciale, puisque le système hiérarchique qu’elle préconise sous-entend la supériorité fort aberrante de la race blanche (européenne) sur les « Noirs » pour ne citer qu’un exemple.

S’il faut donc neutraliser la puissance européenne en fracturant son identité et ses valeurs, le métissage forcé est une solution efficace et radicale. Il sera à ce moment-là question d’un génocide ethnique et civilisationnel progressif, indolore et surtout définitif. Dans un premier temps, Kalergi appelle à la destruction de la famille en tant qu’institut caduc et donc bon à croupir dans les oubliettes de l’Histoire. Les déviations sexuelles les plus osées seront banalisées. D’une manière générale, le strict contrôle des naissances devra devenir une priorité pour l’ensemble des pays membres de la Pan Europe, cela dans une optique purement malthusienne mettant en garde contre les effets catastrophiques de la surpopulation. Faudrait-il préciser que ce problème n’a jamais été celui de l’Europe ?
La deuxième partie du Plan Kalergi prévoie la suppression tout aussi progressive du principe de démocratie et d’égalité devant la loi. On continuera bien entendu à sacraliser ces deux notions mais dans le seul but d’en faire des instruments de pression sur les masses. La démocratie sans le peuple et l’égalité de type orwellien, si l’on veut une analogie plus moderne, seront complétés par la suppression du principe d’autodétermination des peuples. N’est-ce pas ce que l’on constate aujourd’hui ?
Pour ce qui est du métissage, on s’aperçoit que cette idée obsessionnelle s’appuie sur une thèse aussi raciste qu’infondée. S’appuyant sur des observations dont nul ne semble connaitre l’origine, Kalergi affirme que la cruauté des métisses n’a d’égal que leur servilité. Par conséquent, cette nouvelle « race » serait facile à manipuler. Elle ne se révoltera jamais, en tout cas tant que les mangeoires seront pleines.

Les bizarreries de la politique immigrationniste que l’on relève ces dernières décennies, les atteintes portées à la famille, notamment à la famille nombreuse, l’introduction absurde de la théorie du genre, l’allègement sélectif des programmes d’Histoire et la diabolisation systématique de tout ce qui a trait au sentiment patriotique sont autant de faits démontrant la réalisation, point par point, de l’alpha à l’omega, d’un Plan vieux de 90 ans. Alors avant de crier au racisme comme les Inquisiteurs aimaient en leur temps crier au diable, les technocrates de Bruxelles devraient d’abord relire le Praktisher Idealismus du Père de l’UE. Un peu de cohérence, voyons !

jeudi 10 septembre 2015

VOICI COMMENT ON NOUS CONTROLE AVEC OU SANS TON CONSENTEMENT

8 novembre 2013, 14:53
La liste suivante décrit 12 formes de contrôle mental, en commençant par le travail sur la pensée et la mémoire de la victime qui en a conscience, jusqu'aux formes les plus cachées/occultes dans lesquelles la victime n'a aucun souvenir de la mise en place de la programmation, c'est un contrôle qui va au-delà de la conscience. Ces différents niveaux de lavages de cerveau et de programmation mentale, du plus simple au plus complexe sont souvent utilisés de manière combinée, en particulier dans les abus rituels.
1/  Soumission à la terreur: gain de respect des bourreaux. La victime garde ses propres croyances et son identité/personnalité est préservée.
2/  Soumission volontaire: un enfant/adolescent maltraité aura en compensation des objets, de la drogue, de l'affection, du sexe, de la "liberté", etc... et il pourra choisir son abuseur.
3/  Syndrôme de Stockholm: terreur (l'agresseur nuit aux victimes ou menace avec violence la victime et sa famille), cela combiné à un isolement de tout soutient extérieur possible, souvent accompagné de mensonges concernant l'abandon de la victime par sa famille. Cela mène à une dépendance et une loyauté envers l'agresseur.
Le 23 août 1973, la "Sveriges Kreditbank" de Stockholm en Suède a été secouée par des tirs de mitraillettes. (1) "Un évadé de prison de 32 ans du nom de Jan-Erik Olsson a prit en otage dans la banque 4 employés pendant 131 heures, soit cinq jours et demi.... Plus tard les 4 victimes/otages ont témoigné de choses surprenantes qui ont été confirmées par les dires de nombreux autres victimes de prises d'otages dans les années suivantes. Même si les captifs n'étaient pas en mesure de l'expliquer, ils faisaient preuve d'un étrange rapprochement avec leurs ravisseurs, cherchant à s'identifier à eux et craignant même ceux qui cherchaient à les délivrer. Dans certains cas, ils ont témoigné en faveur des ravisseurs ou récolté des fonds pour leur défense juridique. C'est la ville ou était située la"Sveriges Kreditbank" qui a donné son nom à cette abérration mentale qu'est le "syndrôme de Stockholm".
4/  Endoctrinement spirituel: une personne psychologiquement faible ou dépendante est soumise à un leader charismatique qui prétend être spirituellement relié à une sorte de dieu, professant avoir été choisi pour une mission spirituelle et promettant le salut aux fidèles et la damnation éternelle aux non-adeptes.
5/  Lavage de cerveau par l'influence sociale: un individu se retrouve seul parmis des "convertis" au culte qui ne cesseront de professer les croyances du groupe, tandis que l'individu est isolé de sa famille et de ses activités hors culte.
6/  Lavage de cerveau à travers la privation des besoins essentiels: sommeil, nourriture, eau... cela combiné avec l'isolement social....
Ce système de lavage de cerveau est un processus d'endoctrinement qui a été utilisé chez certains prisonniers américains lors de la guerre de Corée (1950-1953). Le journaliste Edward Hunter a rapporté cela en 1951 sous le terme "réforme de la pensée" grâce à des programmes et des méthodes développées par les communistes chinois après la prise de contrôle de la Chine en 1949. Les communistes chinois tentaient de manipuler ainsi certains de leurs propres citoyens et certains prisonniers de guerre pour les amener à changer leurs croyances et convictions pour accepter comme vrai ce qu'ils considéraient auparavant comme faux. Leurs méthodes comprenaient la privation d'aliments, la privation de sommeil, l'isolement des victimes dans une cellule ou une petite pièce pendant un longue période de temps provoquant une crainte de la mort. Les convictions politiques, religieuses, sociales se conforment alors à celles des ravisseurs.
7/  Se voir soi-même comme complice ou mauvais: les abuseurs forcent les victimes à se retrouver en position de culpabilité en les forçant à commettre des actes répréhensibles.
8/  Des ordres/directives sont données pendant les abus, ce qui a pour but de convaincre la victime que cette même violence se reproduira si l'ordre/programmation est violée."Rappellez-vous d'oublier", "Ne le dites pas".....Une fonction centrale du contrôle mental est de faire revivre, de répéter une torture physique et psychologique pour installer la programmation des conséquences qu'il y aurait s'il y avait violation de ces ordres/directives. La ré-expérimentation des tortures initiales passe souvent par des manifestations somatiques des blessures d'origines, tels que des echymoses ou des gonflements, mais pas au même degré que la lésion initiale.
9/  Programmation spirituelle: malédictions, alliances etc... rituels de sorcellerie visant à"attacher" des entités maléfiques (esprits des agresseurs et de démons) aux victimes dissociées afin de les harceler et de les contrôler durant leur vie entière. Les malédictions, les pactes, les sortilèges etc... sont utilisés pour rendre la personne mauvaise/malsaine,sorcière, malade physiquement ou mentalement , socialement isolée et dévalorisée, réduite à l'esclavage sexuel, utilisée comme assassin, ...etc.
10/  Conduite psychique: messages enregistrés qui tournent en boucle pendant des heures alors que la personne est dans un état de conscience altéré par le sommeil, par des électrochocs, par de la privation sensorielle, privation d'alimentation-eau-sommeil-oxygène, confinement et autres actes de torture. Cette méthodologie et été utilisée par Ewen Cameron dans les années 50. En 1997, la CIA a été poursuivi par un certain nombre d'anciens patients du Dr Cameron. Le tribunal canadien a statué en faveur des victimes qui ont enduré les tortures du Dr Cameron dans la recherche pour créer un Manchurian Candidate pour la CIA. Projet défendu par Allen Dulles, l'homme à l'origine de MK-Ultra.
Les électrochocs, selon le protocole du Dr Cameron (Emery, 1977):
- Première étape: le premier stade de l'amnésie électrochoc, le sujet perd une grande partie de sa mémoire récente. "Mais elle savait toujours où elle se trouvait, pourquoi elle était là et qui étaient les gens qui la traitaient." (J. Marks 1979. p135). C'est ce qu'on appelle garder votre "image espace-temps". Le sujet sait où il est, pourquoi il est là et il reconnaît les visages familiers. Les noms plus difficilement.
- Deuxième étape: Amnesia électrochoc, le sujet perd cette "image espace-temps" amis il est conscient de cette perte. Cette prise de conscience provoque une extrême anxiété. Le sujet veut se souvenir. À ce stade, il demande à plusieurs reprises: "Où suis-je ?", "Comment suis-je arrivé ici ?", "Pourquoi suis-je ici ?".
- Troisième étape: Dans cette dernière étape, le sujet devient étrangement calme. Toute l'anxiété précédente a disparu. À ce stade, le patient est transféré dans sa chambre, où un magnétophone placé près de son oreille répétera en boucle une même commande durant des heures. Dans cet état, les victimes présentaient une incontinence urinaire et fécale.
Une grande partie de ces traitements inhumains semblent avoir pris naissance 50 ans plus tôt avec les expériences abusives de Pavlov avec des chiens.
11/  Manipulation machiavélique du monde psychique intérieur de l'enfant: exemple de processus: "Les cinq dernières étapes de la discipline" (Svali 1999)
La troisième étape: Ne plus avoir d'envie. L'enfant est placé dans une chambre avec ses jouets ou objets préférés. Un adulte entre dans la pièce et propose à l'enfant de jouer, cet adulte peut-être un ami, une tante, un parent ou un formateur/programmeur. L'enfant et l'adulte jouent donc ensemble selon l'imaginaire de l'enfant, ses rêves, ses désirs, ses secrets.... Cela sera reproduit à plusieurs reprises et la confiance de l'enfant sera gagnée. Ensuite l'enfant sera sévèrement puni dès qu'il voudra jouer/partager son imaginaire avec l'adulte. Cette étape est répétée de nombreuses fois au cours des années suivantes. Le but de ce traitement est de faire que l'enfant n'ai plus aucuns désirs intérieurs mais qu'il soit totalement tourné vers l'extérieur. En d'autres termes, l'enfant doit se tourner vers l'adulte pour recevoir les autorisations concernant tous les aspects de sa vie, y compris intérieurement. Cette étape détruit tous les endroits sûrs que l'enfant a pu créer intérieurement afin d'échapper aux horreurs qu'il subit. Cela crée également chez l'enfant le sentiment qu'il n'y a pas de véritable lieu (interne ou externe) ou il peut-être en sécurité, que la secte connaît tout ce qu'il pense. Les traitements de ce genre sont également utilisés pour créer de jeunes alters (personnalités) chez l'enfant qui rapporteront aux programmeurs les lieux de refuges intérieurs ou les sentiments cachés étant hostiles au culte. Ensuite commencera à être mis en place le système interne, avec lequel le culte manipulera et contrôlera la personne tout au long de sa vie.
12/  Contrôle mental basé sur le traumatisme: cela peut-être défini comme une torture systématique bloquant la capacité de la victime à prendre conscience du traitement infligé (douleur, terreur, drogue, privation sensorielle, sur-stimulation sensorielle, privation d'oxygène, froid, chaleur, stimulation cérébrale, état proche de la mort....) avec emploi de suggestions et/ou un conditionnement (avec des principes de modification du comportement bien établis) pour implanter des pensées, des directives et des perceptions dans l'inconscient, généralement dans de nouvelles identités dissociées induitent par les traumatismes, ce qui force la victime à agir, ressentir, penser ou percevoir les choses comme le souhaite le programmeur. L'objectif étant que la victime suive des directives sans en avoir conscience. Y compris le fait de faire effectuer des actes à la victime en violation flagrante avec ses principes moraux ou spirituels.

POLITIQUE=JEU DES ROLES

18 avril 2015, 21:52
L'espace politique est une immense scène de spectacle théâtrale dont les Comédiens ou Acteurs sont nos politiciens.

A chacun son rôle, sa réplique et son moment de gloire , ce spectacle qu'on appelle politique est une Vraie Tragédie car chaque Comédien rivalise d'ingéniosité pour être le plus créatif ou inventif en cruauté au nom d'une certaine vision ou idéologie.

Le scénario de cette farce a déjà été écrit il y a longtemps seule la distribution des rôles changent car le temps a toujours raison des Comédiens.

Pauvre Peuple ,Toi qui crois-être le Centre d’intérêt de ces Comédiens qu'on nomme tous politiciens mais en réalité ,tu es au cœur d'une Farce dont la finalité n'est autre que Ton Asservissement à tout prix.

La conclusion d'une telle pièce de théâtre  en parlant de Tragédie c'est que le peuple fini toujours par payer un prix fort,tout est fait pour que le peuple soit coupable, paresseux, dépressif, malade, brutal, dégénéré ,........et les Comédiens (politiciens) eux,ils ont la solution à tous nos problèmes tant spirituels,physique......

NOUS SOMMES DES COMÉDIENS ,NOUS JOUONS NOTRE RÔLE , VOUS VOUS FAITES PARTIS DU DÉCOR ET VOUS ETES QUE DES SIMPLES FIGURANTS  DIXIT UN POLITICIEN.( KIMPA KIMPWANZA LUKANGU)

Savez-vous la différence qu'il y a entre Noir(e) et nègre(sse)?

23 février 2015, 12:01

De nos jours , il y a amalgame entre Noir(e) et nègre(sse) beaucoup ne savent pas faire la différence entre ces 2 mots.

Voici la différence que vous devez savoir:

1. NOIR(E): c'est la beauté, l'expression de la vie, la paix ,la joie, la perfection de la création, la haute spiritualité, la source de l'humanité, l'humanisme, la force, le commencement de toute chose, l'harmonie, l'équilibre, la création par excellence, la source de toute culture, toute religion, le gardien du savoir , de la connaissance, du temple de l'humanité, la sagesse, l'intelligence, l'amour, le centre ,la vitrine de la création .......

2. le Nègre(sse): est l'opposé du Noir(e), il est la décadence vivante, le reflet de l'échec , la déshumanisation de la création, l'acculturé,
                           l'égoisme, prostitué spirituel, il est attaché au matériel, la bière, la musique, les femmes(hommes) , l'attrait du gain facile, 

               il (elle) est la honte de la création car il vibre bàs car pret (e) à avoir des relations homosexuelles en coucher avec un homme,  une femme, un chien ,un cheval, avec un mort(e),....                         
                           juste pour une gloire éphèmere ou juste pour s'habiller dernier cris.

                           Il(elle) ne vit que pour lui et par lui, ignore sa mission sur cette terre...............

Et toi es-tu NOIR(E) ou Nègre(sse)?

L'ANGOLA CACHE BIEN SON JEU

Le 31 Août 2015, l’Angola, devient le premier pays au monde à interdire l’Islam.
Le président José Edouardo dit : « après l’interdiction de l’islam dans le pays, nous fermerons prochainement toutes les mosquées » et ajoute « Nous voulons que notre pays soit totalement éloigné de l’influence et de la manipulation de l’islam » Le gouvernement angolais voit l’Islam comme un culte et non comme une religion et son Ministre de la culture argumente cette décision en ajoutant : « l’Islam est incompatible avec la culture angolaise » .
Les musulmans vivant à Luanda, confirme que la destruction de minaret avait commencé depuis le mois de juillet 2015.
Mardi dernier (1/09/15), Roza Cruze Silvia, ministre de la culture, annonce que l’Islam a été interdit par le ministère des droits de l’Homme et de la justice, et c’est s’appuyant sur ceci, que toutes les mosquées doivent être fermées.
1)Que pensez-vous de la décision du Président Angolais?
2)Ne pensez-vous pas que cela soit une stratégie de sa part pour plonger ce pays dans un nouveau spiral de violence religieuse et ainsi rester au pouvoir à l'infini?
3)A t'il compris qu'en interdisant l'islam en Angola ces musulmans vont se radicaliser?

Cette décision est lourde des conséquences car elle radicalisera ceux qui seront privé d'exercer leur foi et cela engendrera des troubles fomentés par les musulmans d'Angola et aussi par les services secrets du gouvernement Angolais dans le but de détourner l'attention du peuple Angolais des vrais problèmes, ensuite elle conduira à maintenir le clan Dos santos au pouvoir pendant encore une décennie au moins.

La finalité de cette stratégie est de ne pas permettre que le Grand voisin le Kongo(rdc) ne parvienne pas à la stabilité car la stabilité du Kongo équivaudrait à la perte de l'influence et du rôle de gendarme dont L'Angola jouit depuis un certain temps.

Un Kongo puissant ,fort et stable est dangereux pour l'Angola car il peut être déstabilisant pour le régime dos Santos car ils ont toujours gardé en mémoire le rôle du kongo (ex zaire) joué au coté du FNLA,UNITA et du FLEC.

Dans cette optique l’intérêt majeur de l'Angola serait qu'il y est radicalisation de ces musulmans et cela lui donnera le prétexte d'appliquer à la lettre sa stratégie qui consistera au nom de la lutte  contre le terrorisme d'évoquer le droit de poursuivre ces méchants terroristes chez le voisin à savoir :Le Kongo (rdcongo).

Il y a un point à ne pas négliger  tous les citoyens originaire de l'Afrique de l'Ouest qui vivent en Angola sont passés par le Kongo(rdcongo) et  avec des documents congolais,ils ont pu entré légalement en Angola  et c'est cette communauté  qui représente 90°/° des musulmans d'Angola.

Donc l'équation est claire quand il y aura représailles de l'armée Angolaise ,le terrain de bataille sera au kongo que l'Angola poursuivra ces terroristes qui ne seront que terroristes de nom mais en réalité seront un alibi pour une occupation .

Derrière chaque grand discours ou déclaration se cache des grands mensonges telle est ma conclusion.(Kimpa Kimpwanza)