samedi 28 novembre 2009

Fardc=Forces Armées rwandaises Déployées au Congo

Une nouvelle entrée au dictionnaire politique congolais : Fardc = Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo. Selon les Résistants Mai-Mai de FIZI-BARAKA, ce qu’on appelle aujourd’hui Fardc au Kivu sont des Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo depuis l’opération Umoja Wetu, Kimia I, Kimia II pour préparer le terrain à l’occupation rwandaise du Kivu. Les mots sont donc de nouveau piégés! Les Mai-Mai de FIZI-Baraka disent être aujourd’hui attaqués par des soldats rwandais pendant que Kinshasa dit avoir déployé des Forces Armées Congolaises. Qui dit vrai ! .
La situation du Nord-Kivu donne raison aux Mai-Mai de FIZI-BARAKA qui ont alerté l’opinion nationale et internationale sur la nouvelle nomenclature des Fardc. Les nouvelles du Nord-Kivu, notamment la ville de Goma, les territoires de Rutshuru et de Masisi font étant de l’entrée massive des gens en provenance du Rwanda et de l’Ouganda. Leur identité est en débat entre Kinshasa, la Monuc, le HCR d’un côté et le peuple congolais, de l’autre côté. Mais une chose est sûre que les « Fardc » nouvelle formule, sont aujourd’hui entrain d’être rejoint par leurs femmes, enfants, et vaches qui passent par la frontière passoire de Rutshuru et de Masisi. .
Ceux que le HCR et le PNUD appelaient hier « refugiés congolais » devant retourner du Rwanda, de l’Ouganda, de la Tanzanie, se révèlent être, selon la radio de l’ONU, des hommes et des femmes sans aucune carte d’identité et de refugié qui rentrent au Congo. N’ayant jamais été au Congo, ces revenants du HCR squattent les champs et les maisons abandonnés par les déplacés internes congolais où ils sont aux petits soins de plusieurs ONG internationales. Les containers stationnés à Goma depuis la guerre de Nkunda en 2008 commencent maintenant à s’ouvrir selon plusieurs témoins. Il n’est pas impossible que les ONG qui avaient fui le Nord-Kivu pour motif d’insécurité reviennent sur terrain ! .
Les habitants de Rutshuru notent l’arrivée des Tutsi à Rutshuru-Zone et à Kiseguru qui ne connaissent que le Kinyarwanda comme langue de communication et qui ne connaissent rien de la région. Mais attention, les femmes, les jeunes et les enfants, et les quelques hommes qui traversent aujourd’hui la frontière sont armés. Leurs baluchons sont bourrés ! Parmi, on peut apercevoir des informateurs « Fardc » camouflés en tenues civiles qui président au déploiement en vue de l’occupation. Les congolais de Rutshuru parlent ainsi d’une occupation militarisée que les medias étrangers essaient de présenter comme des colonnes des familles avec leur bétail qui spontanément partiraient d'elles- mêmes du Rwanda et de l’Ouganda pour rentrer chez elles. Il faut donc se méfier des apparences ainsi maquillées pour tromper de nouveau l’opinion nationale et internationale. .
Le déploiement aux environs du domaine de Katale a démontré que les femmes, enfants et vaches qui traversent seuls la frontière pendant le jour, sont, une fois arrivés au lieu de leur déploiement, rejoints nuitamment par leurs maris« Fardc » qui faisaient les FDLR, les Kimia I et Kimia II dans la région. .
Ces faits fournissent déjà une clef de compréhension de la situation actuelle du Nord-Kivu : .
1. Pourquoi le programme Starec qui a remplacé le mort-né AMANI voudrait avant tout autre chose construire des Camps Militaires et des Prisons au Kivu. Tout donne à penser qu’il s’agira d’une occupation militaire des « Fardc » qui n’ont pas de logis au Congo. D’où la construction des camps militaires qui seront en fait des camps des travailleurs au service de l’exploitation des minerais. L’activisme des ONG internationales lors de ce déploiement explique le soutien étranger à cette occupation militaire que le HCR camoufle par l’euphémisme de « retour des réfugiés congolais », des réfugiés à qui il n’a jamais donné des cartes de réfugiés si l’on en croit la radio onusienne « Okapi ». .
Le programme Starec a aussi comme priorité la construction des prisons. Comme au Rwanda après le génocide, les prisons qui seront construites par la Starec pourraient ainsi recevoir tous les congolais qui seront accusés de collaboration avec les FDLR, les LRA et les Mai-Mai lors des opérations que les « Fardc » attendent mener pour restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République. Aussi, les déplacés internes congolais qui voudraient retrouver leurs villages incendiés, pourraient subir le sort des Hutu du Rwanda qui s’étaient refugiés au Congo. A leur retour au Rwanda, ils passaient par des Gachacha (Tribunaux populaires des villages) où la majorité des revenants Hutu étaient reconnus coupables de génocide et donc candidats à la prison. Ce phénomène fait aujourd’hui du Rwanda une vaste prison pour les Hutu et permet aux Tutsi d’exproprier durablement les Hutu ainsi diabolisés. Même les Hutu qui avaient caché les Tutsi lors du génocide, tel le cas parmi des milliers du héros du film « Hôtel Rwanda », Mr Paul Rusesabagina, sont aujourd’hui en prison ou en exil. C’est ainsi que les alliances Tutsi-Hutu ou Hutu-Tutsi qui se nouent actuellement au Nord-Kivu sont difficiles à comprendre pour le commun des congolais ! Une histoire de je t’aime, moi non plus ! .
La construction des prisons par le programme Starec avant la reconstruction des maisons incendiées des déplacés internes congolais fait craindre l’envoi massif en prison de tous ceux qui oseront retournés dans leurs villages déjà occupés par les « Fardc ». La question de savoir pourquoi la question du retour des déplacés n’était jamais abordé par Kinshasa et ceux-là mêmes qui chantaient la paix retrouvée, trouve aujourd’hui une réponse. Il faut d’abord construire des prisons et des camps militaires pour que les déplacés congolais reviennent. Si le processus de déploiement des « Fardc » se déroule comme prévu, les préparatifs des élections locales seront relancés très prochainement. Et après les élections locales, l’heure du referendum d’auto-détermination des rwandophones à l’Est de la R.D.Congo aura sonnée. .
2. Umoja Wetu, Kimia I et Kimia ayant été un succès pour le déploiement des « Fardc », l’alibi FDLR a fait son temps. On en parle de moins à moins. Les grandes puissances, cerveaux et commanditaires de la Balkanisation de la R.D.Congo, font sauter sans efforts les pièges qu’elles avaient posés pour faire accréditer la thèse de la menace FDLR à l’Est de la R.D. Congo. Aidées par la Monuc, ces grandes puissances ont fait que Joseph Kabila et Paul Kagame se rencontrent, que la R.D.Congo et le Rwanda échangent des ambassadeurs, que les pays de la région ressuscitent la CEPGL morte depuis longtemps, que les FDLR soient déclarés mis en déroute, et pour finir, que les prétendus leaders des FDLR soient arrêtés en Allemagne sans dire pourquoi cela n’était pas possible il y a 3 ou 4 ans. Pourquoi ces grandes puissances avaient-elles laissées tuer les congolais par les FDLR si elles pouvaient sans effort arrêter leurs leaders ? Heureusement que les congolais n’étaient pas dupes. Ils savaient que les FDLR dont on parlait tant n’étaient qu’un Cheval de Troie de l’occupation en cours de l’Est du Congo. Dans les semaines qui viennent, il n’est pas impossible d’assister à d’autres gestes de bonne foi pour essayer de vendre l’idée de la fin des FDLR qui n’ont existé que par la volonté de ces mêmes grandes puissances et leurs suppôts rwandais et ougandais. .
Pour ne donner qu’un exemple. Il est établi que le prétendu leader des FDLR, Mr Ignace Murwanashyaka est installé en Allemagne avec un passeport ougandais. A supposer même qu’Ignace soit en Allemagne avec un statut de réfugié ayant transité par un camp des réfugiés en Ouganda, on peut se demander ce que l’Allemagne avait attendu pour l’arrêter une fois qu’il était établi qu’il commanditait les tueries des congolais par son téléphone et ses perdiems de réfugié. L’Allemagne sera-t-elle un jour traduit en justice pour avoir attendu si longtemps de livrer un criminel ? Sachant que les FDLR sont enclavés dans les brousses congolaises, la question de leur ravitaillement en armes ne s’est jamais posée. Au contraire, les FDLR avaient acquis une force militaire supérieure à celle de la coalition Rwanda-Uganda- Monuc-R.D. Congo au point que, jusqu’aujourd’hui la coalition ci-dessus est incapable de protéger un seul village contre les FDLR. Bref, plusieurs faits constatés sur le terrain démontrent que les FDLR qui tuent les congolais et incendient leurs maisons n’étaient qu’un Cheval de Troie des occupants. Les vrais FDLR, s’ils ne sont pas tous morts, n’ont pas les moyens de se battre contre la coalition militaire ci-dessus. .
Après avoir profité de l’alibi FDLR pour introduire les rwandais en R.D.Congo, l’heure est à la guerre contre les résistants congolais qui ont toujours voulu sans succès la paix et leur intégration dans l’armée nationale. Mais hélas, les milices rwandaises ont toujours obtenues de Kinshasa et de la Monuc tout ce qu’elles voulaient. Les résistants congolais par contre, ont toujours été trompés par des promesses non tenues. C’est cette politique de deux poids deux mesures qui explique la thèse de l’occupation de l’est de la R.D.Congo par les rwandophones Tutsi-Hutu avec la complicité de Kinshasa et avec l’appui de certaines grandes puissances représentées en R.D.Congo par la Monuc. .
Aujourd’hui, par exemple, les Mai-Mai de Baraka-Fizi rapportent que la force militaire utilisée contre eux est de loin supérieure à celle jusqu’aujourd’hui utilisée contre les FDLR, le CNDP, le LRA, etc. Pendant les 13 ans de la guerre d’agression, jamais le pouvoir de Kinshasa ainsi que la Monuc ne s’étaient révélés aussi menaçant comme aujourd’hui contre les FDLR, le CNDP, le LRA, etc.! La réponse est simple : ils étaient des alliés. Le fait d’accepter le déploiement des miliciens du CNDP sur le terrain qu’ils avaient toujours convoités, le fait d’accorder à ces ex-miliciens du CNDP le commandement de l’armée à l’Est du pays, et le fait que les violations des droits humains que ces miliciens commettent laissent indifférente l’ONU, poussent les congolais à conclure que l’Est du pays à été cédé aux rwandais par Kinshasa sous l’œil de la Monuc qui veut aujourd’hui quitte le Congo après avoir accompli sa mission : L’occupation de l’est du Congo par les forces étrangères..
La guerre du Congo a ainsi changé de physionomie. Le pouvoir de Kinshasa a choisi le camp de certaines grandes puissances soutenant l’occupation rwandaise, ougandaise, et angolaise de R.D.Congo. Les résistants congolais ont, quant à eux, choisi le camp de la patrie. Le vocabulaire de la guerre a aussi changé. L’acronyme « Fardc » se traduit maintenant par « Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo » pour les Mai-Mai. .
Les résistants congolais de l'Équateur qualifient déjà les troupes venues les combattre de Kinshasa de « troupes d’occupation » à la solde de Kigali. En perdant la confiance du peuple congolais et en décidant d’utiliser la force contre ceux qui lui reprochent son égarement, Kinshasa serait donc entrain de perdre la légitimité de son pouvoir ! Aussi, si pour Kinshasa, l’ONU et certaines grandes puissances la guerre est finie au Congo, pour les résistants congolais, elle ne fait que commencer ou recommencer. .
A voir cette situation de près, on peut dire que c’est l’incertitude qui se profile de nouveau à l’horizon du pays de Lumumba! Les institutions issues des élections de 2006 ayant été rendues obsolètes et inopérantes, la raison du plus fort et du plus offrant fait la loi. Les actes de souveraineté comme le vote des lois du pays, les élections d’un gouverneur de province, se monnayent au grand jour et leur dénonciation ne fait l’objet d’enquête judiciaire. Adieu la démocratie et retour à la case du départ, celle de l’exploitation de la R.D.Congo par des puissances étrangères à l’aide d’une poignée d’élites congolaises pour satisfaire les besoins des puissances étrangères. En d’autres termes, c’est le retour au colonialisme, avec une nouveauté : l’occupation militaire rwandaise, ougandaise, et angolaise du pays. .
Aux congolais de reprendre le contrôle de la marche de leur pays et d’inventer eux-mêmes la roue de leur progrès à l’exemple des héros nationaux Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Lumumba, Mzee LDK, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, et j’en passe qui doivent aujourd’hui se retourner dans leurs tombes en apprenant ce que leur postérité a fait de la révolution qu’ils ont payé de leur vie..
©Beni-Lubero Online

vendredi 27 novembre 2009

Qui veut la peau de la Famille Yamba?

Dans un communiqué daté du 16 octobre 2009 revêtu des signatures de l'avocat Mbuyi Banza Joseph et Massamba Di Ntoko Paul respectivement responsable du département juridique , a.i du département des droits humains et président ,de l'association la Dignité de Sans Voix (DSV/congo asbl) font état de l'harcèlement dont est victime la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba à Kinshasa dans la Commune de Kintambo.En effet, en date du 2 octobre 2009 ,un mandat de comparution émanant du substitut du procureur général de la République de Kalamu,obligeant cette dernière de se présenter le 5 octobre 2009 sans motif.
Ayant constaté que personne n'a répondu à ce mandat de comparution, lesubstitut du procureur lancera un mandat d'amener à l'égard de cette dernière et n'ayant pas trouvé la personne recherchée, c’est le cousin germain de cette dernière qui sera arrêté et détenu arbitrairement pendant au moins 10 jours. Qui est Manon Ilunga Yamba? Que vient faire le substitut du procureur général de la République dans cette affaire?
Mademoiselle Manon Ilunga Yamba est une ancienne employée de la société étatique aérienne LAC(lignes aériennes du Congo) après avoir été compagne et fiancée d'un ancien collègue, ils décidèrent d'officialiser leur union en Février 2007 dans la province du Bas-Kongo là ou vivait et travaillait son compagnon.Malheureusement les événements de la fin Janvier début Février 2007 fera que Monsieur Mbenza Mbenza fiancé de cette dernière sera arrêté et assassiné par les forces de l'ordre à cause de son appartenance au mouvement religieux Bundu Dia Kongo et elle sera détenu quelques temps et aura la vie sauve à cause de la langue Swahili qu'elle parlait.
Du jour au lendemain,craignant pour sa sécurité elle vit caché,Mademoiselle Manon Ilunga se trouve dans le mauvais rôle de l'homme qui en sait trop sur la mort de son compagnon et étant donné ses liens de parenté avec Mr Tamankweno Muana président de l'ABAKO ORIGINELLE.
Selon une source proche du pouvoir, le gouvernement Congolais par l'intermédiaire de ses services de sécurité essaye par tout le moyen à décourager toute personne qui essayerait de ternir son image (d'Etat oppresseur de sa population). Cela a même été la conclusion de la visite de travail qu'a eu a effectué en RDCongo par le Haut fonctionnaire des Nations Unis.
Mr Philip Alston rapporteur spécial des Nations Unis sur les exécutions extrajudiciaires en RDCongo a été victime de la restriction de mouvement et de communication dans la province du Bas-Kongo car souhaitant rencontré des témoins d'assassinats et des victimes de la répression des forces de sécurité de 2006,2007, et 2008. L'organisateur de cette rencontre Mr Kimpuatu Rollin est en détention depuis le 10 octobre 2009.Malgré la prise de position ferme de Mr Philip Alston pour sa libération rien à faire ,il est et restera en détention.
Malgré l'évidence et les preuves que les associations ont apportées à ce Haut fonctionnaire, le Gouvernement Congolais continue a nié les assassinats à caractère politique de centaines de civils à Kinshasa (partisans de JP Bemba) et au Bas Kongo(en juin 2006,2007 et janvier et mars 2008)perpétré par les forces de sécurité de la RDCongo.
Aucune institution n'a du rendre compte de ces assassinats et de cette répression à grande échelle et comme la communauté internationale n’y a pas prêté grande attention non plus cela continue encore et maintenant c'est la répression à Dongo dans la province de l'Equateur. Voilà pourquoi, la DSV/Congo-asbl lance un appel vibrant à la communauté internationale sur le sort de la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba en particulier et de tout les Congolais en général. lance un appel vibrant à la communauté internationale sur le sort de la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba en particulier et de tout les Congolais en général lance un appel vibrant à la communauté internationale sur le sort de la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba en particulier et de tout les Congolais en général.

DSV/Congo-asbl
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