mardi 15 décembre 2009

Rapport accablant de HRW sur l'opération Kimia

Dans un rapport publié lundi 14 décembre, l’organisation non gouvernementale américaine «Human Right Watch» (HRW) rapporte que 1.400 civils ont été tués dans les provinces du Kivu lors des opérations dites de «traque» des miliciens hutus rwandais des FDLR. L’organisation accuse tant les forces gouvernementales que les combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda. Elle demande aux autorités congolaises et à la Monuc respectivement le limogeage des responsables de ces tueries et la cessation de tout appui à ces opérations.
Depuis la signature de l’accord secret Kabila-Kagame, fin décembre 2008, suivie par la mise hors jeu de Laurent Nkunda et l’intégration précipitée des anciens combattants du CNDP dans les rangs des FARDC, la situation administrative autant que sécuritaire dans les deux provinces du Kivu ne cesse de se détériorer. Les opérations militaires, elles, s’y déroulent dans une totale opacité. Les récents «coups de gueule» de quelques députés nationaux du Kivu n’ont pas réussi à sortir le «raïs» de son impassible indifférence.Lors de son discours sur l’état de la nation devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, lundi 7 décembre, Joseph Kabila a affiché un optimisme frisant l’indécence. «Je suis heureux de rapporter une série de bonnes nouvelles», a-t-il répété en parlant du Kivu. Il a épinglé en guise de «preuves» ce qu’il a appelé «les résultats positifs» enregistrés par les FARDC dans le cadre de «l’opération «Kimia II» contre les FDLR».«Sanglante normalisation»Cette association de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch est loin de partager cette euphorie kabiliste. Selon elle, les paisibles populations du Kivu ont payé un lourd tribut. En cause, 1.400 civils ont été occis au cours des ces opérations militaires. Après investigation, les activistes de cette organisation ont conclu que « l’armée et les miliciens hutus ont abattu des civils en fuite» et que «certains ont été tués chez eux, dans des incendies». En attendant d’y voir clair HRW demande à la Mission de l’Onu au Congo (Monuc) de «cesser son appui aux opérations militaires». L’organisation recommande par ailleurs la destitution des «chefs» responsables de ces abus. Dans son allocution, Joseph Kabila annonçait que «les camps des personnes déplacées ont commencé à se vider» avant de conclure : «Plus qu’à aucun autre moment, nous sommes donc sur la voie de la normalisation dans l’Est de notre pays !» Une normalisation pour la moins sanglante au cas où les informations de HRW se confirmaient. Lundi 14 décembre, le site de radio Okapi a fait état de plusieurs attaques attribuées aux FDLR à une centaine de kilomètres de Walikale-centre. Ces raids ont poussé les habitants de 11 localités à prendre la fuite augmentant ainsi le nombre des déplacés. Cette information vient mettre un bémol à l’autosatisfaction du «raïs» «Nettoyage ethnique»Le vendredi 20 novembre dernier, des sources onusiennes faisaient état de l’arrivée clandestine dans les territoires Masisi et Rutshuru des «réfugiés congolais» en provenance du Rwanda. Ce mouvement migratoire a commencé depuis le mois de juillet. Depuis cette annonce, les autorités provinciales autant que nationales n’ont pas encore jugé utile d’ouvrir une enquête afin d’identifier les nouveaux arrivants et surtout connaître le sort réservé aux populations autochtones des localités en cours d’occupation? A l’Assemblée nationale, les députés originaires des provinces du Kivu sont loin de partager l’enthousiasme du «raïs» sur le déroulement des opérations de traque contre les FDLR. Ils l’ont fait savoir au cours de la séance plénière du mercredi 18 novembre en émettant s les «plus sérieuses réserves» sur l’efficacité de l’opération «Kimia II». Dans une motion incidentielle datée 6 octobre, le député Bakungu Mythondeke, parlant au nom de ses collègues, n’avait pas manqué de relever que les opérations militaires dans la partie orientale du pays, «au lieu d’être une solution aux malheurs de nos populations, celles-ci paraissent comme un complot pur et simple pour l’occupation lente mais sure des provinces du Nord Kivu et du Sud Kivu (…) ». Et d’ajouter que «depuis le lancement des ces opérations conjointes FARDC-Armée rwandaise, la situation sécuritaire s’est dégradée au Nord Kivu et au Sud Kivu qui sont devenus des oasis pour tous les criminels de la Région des Grands Lacs». Le parlementaire de balayer d’un revers de la main les informations débitées par des «médias publics» selon lesquelles «la paix est revenue au Kivu». Et de citer plusieurs localités dont les habitants sont portés disparus. L’inquiétant mutisme des gouvernantsDans une lettre datée dimanche 12 décembre, un religieux du Diocèse de Butembo-Beni, qui a requis l’anonymat, semble confirmer les inquiétudes de HRW. Dans sa correspondance, le curé décrit la situation vécue au quotidien dans cette partie du Nord Kivu : «Pour avoir une idée de la situation difficile que nous traversons, lisez la lettre du 4 novembre 2009 que nous tous, membres du clergé du Diocèse de Butembo-Beni avons adressée aux hommes de bonne volonté, écrit-il en liminaire. En fait, la situation socio-sécuritaire sur toute l’étendue de notre diocèse est très préoccupante. Depuis plus de six mois, on observe, en milieu rural, des attaques perpétrées sur des paisibles citoyens par des hommes en uniforme militaire et en armes. Des maisons sont incendiées, des personnes tuées. Tout va mal.» Et de poursuivre : « En milieu urbain, on enregistre de l’insécurité nocturne, des assassinats, des vols en mains armées, des viols des femmes, etc. Presque partout, c’est-à-dire en ville comme en campagne, resurgit la pratique des ‘’coupeurs de route’’. Ce qui est surprenant ce que les malfrats opèrent sans se faire inquiéter. De fois, ils opèrent en plein jour ou vers 19h00 du soir pendant que la circulation est encore intense dans les villes comme dans les villages. Mais aucun d’eux n’a jamais été appréhendé par les services compétents.» Après avoir relever que la population, abandonnée à son triste sort, «vit dans la panique et la désolation», le religieux de stigmatiser le mutisme des autorités politico-administratives tant provinciales que nationales. «Un silence troublant», fait-il remarquer en guise de conclusion.Question : Qu’attend le Parlement congolais pour depêcher une commission d’enquête dans cette partie du pays afin de constater de visu ce qui s’y passe
?

samedi 5 décembre 2009

Pourquoi Malu Malu doit-il Nous vendre la carte d'ndentité?


Malu Malu, président de la CEI et tripatouilleur des élections de 2006
Le gouvernement des copains-coquins de la République Démocratique du Congo est fantoche. Il boit son lait aux mamelles des institutions de Bretton-Woods: Fond monétaire international (FMI) et Banque Mondiale (BM).
Des contrats léonins de substitution avec la Chine, l’Inde… ne marchent toujours pas.
Pendant ce temps, au Congo, les fonctionnaires sont impayés, les hôpitaux sont des mouroirs, les prisons ne désemplissent pas. Le gouvernement congolais est incapable de donner l’eau potable à ses populations. Les Congolais payent l’obscurité, délestage oblige que la société nationale d’électricité (Snel) impose avec de factures salées.
Les abonnés basse tension ont vu leurs factures du mois d’octobre subir une augmentation très sensible, de 50 à 250% pour la période allant d’octobre à décembre 2009.
Kinshasa, la capitale congolaise avec sa superficie de 10.000 km2 et ses 10.millions d’habitants, est menacée par des dizaines de têtes de ravins, dont 600 ont été recensées en 2003,département des Sciences de la terre de l’Université de Kinshasa (Unikin). Il suffit qu’il pleuve pour que les Kinois meurent par électrocution et que les eaux pluviales précipitent les ruissellements.
Abandonnés à eux-mêmes, les compatriotes des territoires occupés de l’Est n’ont que leurs yeux pour pleurer:viols, tueries, guerres, fuite dans la forêt sont leur lot quotidien.
Les victimes de viol doivent la commisération des humanitaires internationaux. Ceux de Dongo dans l’Equateur n’ont qu’à ramasser eux-mêmes les cadavres qui jonchent les rues.
Le pouvoir oligarchique de l’AMP, parti-Etat prend des décisions irréfléchies qui hypothèquent l’avenir voire la souveraineté de la République Démocratique du Congo. C’est depuis le départ du maréchal Mobutu Sese Seko KuKu Ngbendu Wa zabanga en 1997 avec l’arrivée de l’Afdl que les Zaïrois sont redevenus des Congolais n’ont pas de carte nationale d’identité. La carte d’identité nationale d’identité « Mayi Ya Pondu » a été bannie sans remplacement.
C’est depuis 1997 que les Congolais n’ont pas de carte d’identité nationale, cela fait 12 ans.
Or le 25 novembre 2009 à Mbuji-Mayi, dans le Kasaï Oriental, au centre de la République s’est tenue une soi-disante réunion inter-institutionnelle convoquée par Joseph Kabila, en visite dans cette province. Ont participé à cette réunion, le premier ministre Adolphe Muzito, les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, le premier président de la Cour suprême de justice et le président de la Commission électorale indépendante. La décision a été prise la carte d’identité sera vendue aux Congolais pour financer les élections.que c’est Malu Malu, président de la Commission électorale indépendante (CEI) qui va délivrer la carte nationale d’identité aux Congolais.La carte d’identité sera vendue aux Congolais pour financer les élections.
Comment la réunion inter-institutionnelle qui est anticonstitutionnelle peut décider que la CEI va délivrer la carte nationale d’identité payante aux Congolais ? Pourquoi la CEI, qui est aussi inconstitutionnelle car depuis les élections Louis Michel de 2006 elle devrait être remplacé par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), peut-elle délivrer la carte d’identité nationale aux Congolais ? Peut-on délivrer la carte nationale d’identité sans recensement de la population congolaise ? Comment Malu Malu le tripatouilleur des élections Louis Michel de 2006 peut-il être désigné comme délivreur de carte nationale d’identité ? Malu Malu n’a jamais expliqué aux Congolais comment l’Est qui a connu les affres de la guerre, la population était nombreuse à voter contrairement à l’Ouest en paix ? Les voisins de la République Démocratiquement du Congo qui s’était octroyé frauduleusement la carte d’électeur de Malu Malu sont -ils automatiquement Congolais ?
En 2006, les deux soeurs siamoises: la Commission électorale indépendante (CEI) et la Haute Autorité des Médias (HAM) par leur bailleurs de fonds avaient instrumentaliser « la Congolité « . On n’avait même le droit de dire qu’on était Congolais. D’ailleurs le fait qu’il n’ y ait pas de critères pour être candidat président de la République (ni niveau d’études sauf le paiement de 50.000$ de caution) est révélateur du penchant abracadabrastesques des élections de 2006.
Le contenant de la carté d’identité nationale est aussi importante que la présentation: A-t-on droit d’écrire son ethnie oui ou non sur la carte de Malu Malu ?
Pourquoi politiser l’octroi de la carte d’identité alors qu’il droit être administratif ? Que est le rôle du ministre de l’intérieur ? Pourquoi les bourgmestres, les chefs de quartiers communaux ne sont mis en partie pour un pré-recensement dans la capitale ? Les chefs de localités et chefs coutumiers en milieux ruraux ?
Pourquoi la carte nationale d’identité doit être gratuite
C’est la seule façon pour le gouvernement congolais de prouver à la face du monde qu’il est au service de sa population. Et que La carte nationale d’identité est un droit pour chaque citoyen qui est égal avec d’autres. Vendre la carte d’identité pour renflouer les caisses de la CEI équivaudrait à une démission et prouverait que la prédation est l’essence même du gouvernement congolais. Comment expliquer ce gouvernement qui perçoit une multiplicité des taxes, dont les responsables perçoivent des salaires pharaoniques, qui construisent des villas en étages en plein Kinshasa, est incapable d’offrir la carte d’identité à ses citoyens ? Vendre la carte d’identité équivaudrait à dire que ceux qui ont le pouvoir d’achat peuvent s’en procurer et pas d’autres . Comme la corruption gangrène les tissus étatiques congolais, il y a risque que les apatrides qui ont des moyens puissent s’octroyer la nationalité congolaise sans en faire la demande au préalable car la valeur de l’octroi de la carte d’identité est marchande. Or être congolais, c’est être lié à la terre, appartenir à une tribu qui a existé avant 1960, être lié aux valeurs et lègues de ses ancêtres…
La carte nationale d’identité doit être gratuite, il faut que les congolais puissent s’identifier légalement dans leurs communes dans les milieux urbains et dans leurs collectivités dans les milieux ruraux pour l’obtenir. Il faut quelques justificatifs pour les majeurs:
Le Congolais doit apporter un justificatif de domicile parmi les documents suivants: titre de propriété ou bail de location ; quittance de loyer, facture de la Snel ou de la Regideso
Et un justificatif d’identité: passeport en cours de validité ou périmé depuis moins de deux ans ; extrait d’acte d’état civil; copie intégrale de l’acte de naissance comportant une mention relative à la nationalité congolaise; décret de naturalisation ou de réintégration dans la nationalité congolaise. La carte d’électeur 2006 de Malu Malu, la perte de pièces etc administrativement ne sont pas de carte d’identité. Comme la carte nationale d’identité sera gratuite, le Congolais doit amener ses 2 photographies d’identité ( récentes ; parfaitement ressemblantes ; de face ; tête nue ; de format 35 x 45 mm).
A partir du recensement des communes et collectivités croisé avec celui du ministère de l’intérieur, on pourrait déjà avoir une ébauche d’un pré-recensement en attendant le grand recensement national qui fera suite à celui de 1984. Malu Malu et la CEI n’ont aucune compétence pour octroyer la carte nationale d’identité aux Congolais.
En 2006, chaque candidat à la présidence de la République avait versé au trésor public pour le compte de la CEI la somme de 50.000$. Ils étaient 33 candidats. Les candidats députés et sénateurs avaient aussi payé un tarif imposé par la CEI. Puisque c’est l’Union européenne par l’entremise de Louis Michel qui a financé les élections de 2006. Il faut partir avec ce que l’on: les cautions des candidats de 2006 qui se trouve au trésor public. Et laisser au ministre de l’intérieur faire son travail.
Publié dans Nouvelles nationales(Freddy mulongo)

samedi 28 novembre 2009

Fardc=Forces Armées rwandaises Déployées au Congo

Une nouvelle entrée au dictionnaire politique congolais : Fardc = Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo. Selon les Résistants Mai-Mai de FIZI-BARAKA, ce qu’on appelle aujourd’hui Fardc au Kivu sont des Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo depuis l’opération Umoja Wetu, Kimia I, Kimia II pour préparer le terrain à l’occupation rwandaise du Kivu. Les mots sont donc de nouveau piégés! Les Mai-Mai de FIZI-Baraka disent être aujourd’hui attaqués par des soldats rwandais pendant que Kinshasa dit avoir déployé des Forces Armées Congolaises. Qui dit vrai ! .
La situation du Nord-Kivu donne raison aux Mai-Mai de FIZI-BARAKA qui ont alerté l’opinion nationale et internationale sur la nouvelle nomenclature des Fardc. Les nouvelles du Nord-Kivu, notamment la ville de Goma, les territoires de Rutshuru et de Masisi font étant de l’entrée massive des gens en provenance du Rwanda et de l’Ouganda. Leur identité est en débat entre Kinshasa, la Monuc, le HCR d’un côté et le peuple congolais, de l’autre côté. Mais une chose est sûre que les « Fardc » nouvelle formule, sont aujourd’hui entrain d’être rejoint par leurs femmes, enfants, et vaches qui passent par la frontière passoire de Rutshuru et de Masisi. .
Ceux que le HCR et le PNUD appelaient hier « refugiés congolais » devant retourner du Rwanda, de l’Ouganda, de la Tanzanie, se révèlent être, selon la radio de l’ONU, des hommes et des femmes sans aucune carte d’identité et de refugié qui rentrent au Congo. N’ayant jamais été au Congo, ces revenants du HCR squattent les champs et les maisons abandonnés par les déplacés internes congolais où ils sont aux petits soins de plusieurs ONG internationales. Les containers stationnés à Goma depuis la guerre de Nkunda en 2008 commencent maintenant à s’ouvrir selon plusieurs témoins. Il n’est pas impossible que les ONG qui avaient fui le Nord-Kivu pour motif d’insécurité reviennent sur terrain ! .
Les habitants de Rutshuru notent l’arrivée des Tutsi à Rutshuru-Zone et à Kiseguru qui ne connaissent que le Kinyarwanda comme langue de communication et qui ne connaissent rien de la région. Mais attention, les femmes, les jeunes et les enfants, et les quelques hommes qui traversent aujourd’hui la frontière sont armés. Leurs baluchons sont bourrés ! Parmi, on peut apercevoir des informateurs « Fardc » camouflés en tenues civiles qui président au déploiement en vue de l’occupation. Les congolais de Rutshuru parlent ainsi d’une occupation militarisée que les medias étrangers essaient de présenter comme des colonnes des familles avec leur bétail qui spontanément partiraient d'elles- mêmes du Rwanda et de l’Ouganda pour rentrer chez elles. Il faut donc se méfier des apparences ainsi maquillées pour tromper de nouveau l’opinion nationale et internationale. .
Le déploiement aux environs du domaine de Katale a démontré que les femmes, enfants et vaches qui traversent seuls la frontière pendant le jour, sont, une fois arrivés au lieu de leur déploiement, rejoints nuitamment par leurs maris« Fardc » qui faisaient les FDLR, les Kimia I et Kimia II dans la région. .
Ces faits fournissent déjà une clef de compréhension de la situation actuelle du Nord-Kivu : .
1. Pourquoi le programme Starec qui a remplacé le mort-né AMANI voudrait avant tout autre chose construire des Camps Militaires et des Prisons au Kivu. Tout donne à penser qu’il s’agira d’une occupation militaire des « Fardc » qui n’ont pas de logis au Congo. D’où la construction des camps militaires qui seront en fait des camps des travailleurs au service de l’exploitation des minerais. L’activisme des ONG internationales lors de ce déploiement explique le soutien étranger à cette occupation militaire que le HCR camoufle par l’euphémisme de « retour des réfugiés congolais », des réfugiés à qui il n’a jamais donné des cartes de réfugiés si l’on en croit la radio onusienne « Okapi ». .
Le programme Starec a aussi comme priorité la construction des prisons. Comme au Rwanda après le génocide, les prisons qui seront construites par la Starec pourraient ainsi recevoir tous les congolais qui seront accusés de collaboration avec les FDLR, les LRA et les Mai-Mai lors des opérations que les « Fardc » attendent mener pour restaurer l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue de la République. Aussi, les déplacés internes congolais qui voudraient retrouver leurs villages incendiés, pourraient subir le sort des Hutu du Rwanda qui s’étaient refugiés au Congo. A leur retour au Rwanda, ils passaient par des Gachacha (Tribunaux populaires des villages) où la majorité des revenants Hutu étaient reconnus coupables de génocide et donc candidats à la prison. Ce phénomène fait aujourd’hui du Rwanda une vaste prison pour les Hutu et permet aux Tutsi d’exproprier durablement les Hutu ainsi diabolisés. Même les Hutu qui avaient caché les Tutsi lors du génocide, tel le cas parmi des milliers du héros du film « Hôtel Rwanda », Mr Paul Rusesabagina, sont aujourd’hui en prison ou en exil. C’est ainsi que les alliances Tutsi-Hutu ou Hutu-Tutsi qui se nouent actuellement au Nord-Kivu sont difficiles à comprendre pour le commun des congolais ! Une histoire de je t’aime, moi non plus ! .
La construction des prisons par le programme Starec avant la reconstruction des maisons incendiées des déplacés internes congolais fait craindre l’envoi massif en prison de tous ceux qui oseront retournés dans leurs villages déjà occupés par les « Fardc ». La question de savoir pourquoi la question du retour des déplacés n’était jamais abordé par Kinshasa et ceux-là mêmes qui chantaient la paix retrouvée, trouve aujourd’hui une réponse. Il faut d’abord construire des prisons et des camps militaires pour que les déplacés congolais reviennent. Si le processus de déploiement des « Fardc » se déroule comme prévu, les préparatifs des élections locales seront relancés très prochainement. Et après les élections locales, l’heure du referendum d’auto-détermination des rwandophones à l’Est de la R.D.Congo aura sonnée. .
2. Umoja Wetu, Kimia I et Kimia ayant été un succès pour le déploiement des « Fardc », l’alibi FDLR a fait son temps. On en parle de moins à moins. Les grandes puissances, cerveaux et commanditaires de la Balkanisation de la R.D.Congo, font sauter sans efforts les pièges qu’elles avaient posés pour faire accréditer la thèse de la menace FDLR à l’Est de la R.D. Congo. Aidées par la Monuc, ces grandes puissances ont fait que Joseph Kabila et Paul Kagame se rencontrent, que la R.D.Congo et le Rwanda échangent des ambassadeurs, que les pays de la région ressuscitent la CEPGL morte depuis longtemps, que les FDLR soient déclarés mis en déroute, et pour finir, que les prétendus leaders des FDLR soient arrêtés en Allemagne sans dire pourquoi cela n’était pas possible il y a 3 ou 4 ans. Pourquoi ces grandes puissances avaient-elles laissées tuer les congolais par les FDLR si elles pouvaient sans effort arrêter leurs leaders ? Heureusement que les congolais n’étaient pas dupes. Ils savaient que les FDLR dont on parlait tant n’étaient qu’un Cheval de Troie de l’occupation en cours de l’Est du Congo. Dans les semaines qui viennent, il n’est pas impossible d’assister à d’autres gestes de bonne foi pour essayer de vendre l’idée de la fin des FDLR qui n’ont existé que par la volonté de ces mêmes grandes puissances et leurs suppôts rwandais et ougandais. .
Pour ne donner qu’un exemple. Il est établi que le prétendu leader des FDLR, Mr Ignace Murwanashyaka est installé en Allemagne avec un passeport ougandais. A supposer même qu’Ignace soit en Allemagne avec un statut de réfugié ayant transité par un camp des réfugiés en Ouganda, on peut se demander ce que l’Allemagne avait attendu pour l’arrêter une fois qu’il était établi qu’il commanditait les tueries des congolais par son téléphone et ses perdiems de réfugié. L’Allemagne sera-t-elle un jour traduit en justice pour avoir attendu si longtemps de livrer un criminel ? Sachant que les FDLR sont enclavés dans les brousses congolaises, la question de leur ravitaillement en armes ne s’est jamais posée. Au contraire, les FDLR avaient acquis une force militaire supérieure à celle de la coalition Rwanda-Uganda- Monuc-R.D. Congo au point que, jusqu’aujourd’hui la coalition ci-dessus est incapable de protéger un seul village contre les FDLR. Bref, plusieurs faits constatés sur le terrain démontrent que les FDLR qui tuent les congolais et incendient leurs maisons n’étaient qu’un Cheval de Troie des occupants. Les vrais FDLR, s’ils ne sont pas tous morts, n’ont pas les moyens de se battre contre la coalition militaire ci-dessus. .
Après avoir profité de l’alibi FDLR pour introduire les rwandais en R.D.Congo, l’heure est à la guerre contre les résistants congolais qui ont toujours voulu sans succès la paix et leur intégration dans l’armée nationale. Mais hélas, les milices rwandaises ont toujours obtenues de Kinshasa et de la Monuc tout ce qu’elles voulaient. Les résistants congolais par contre, ont toujours été trompés par des promesses non tenues. C’est cette politique de deux poids deux mesures qui explique la thèse de l’occupation de l’est de la R.D.Congo par les rwandophones Tutsi-Hutu avec la complicité de Kinshasa et avec l’appui de certaines grandes puissances représentées en R.D.Congo par la Monuc. .
Aujourd’hui, par exemple, les Mai-Mai de Baraka-Fizi rapportent que la force militaire utilisée contre eux est de loin supérieure à celle jusqu’aujourd’hui utilisée contre les FDLR, le CNDP, le LRA, etc. Pendant les 13 ans de la guerre d’agression, jamais le pouvoir de Kinshasa ainsi que la Monuc ne s’étaient révélés aussi menaçant comme aujourd’hui contre les FDLR, le CNDP, le LRA, etc.! La réponse est simple : ils étaient des alliés. Le fait d’accepter le déploiement des miliciens du CNDP sur le terrain qu’ils avaient toujours convoités, le fait d’accorder à ces ex-miliciens du CNDP le commandement de l’armée à l’Est du pays, et le fait que les violations des droits humains que ces miliciens commettent laissent indifférente l’ONU, poussent les congolais à conclure que l’Est du pays à été cédé aux rwandais par Kinshasa sous l’œil de la Monuc qui veut aujourd’hui quitte le Congo après avoir accompli sa mission : L’occupation de l’est du Congo par les forces étrangères..
La guerre du Congo a ainsi changé de physionomie. Le pouvoir de Kinshasa a choisi le camp de certaines grandes puissances soutenant l’occupation rwandaise, ougandaise, et angolaise de R.D.Congo. Les résistants congolais ont, quant à eux, choisi le camp de la patrie. Le vocabulaire de la guerre a aussi changé. L’acronyme « Fardc » se traduit maintenant par « Forces Armées Rwandaises Déployées au Congo » pour les Mai-Mai. .
Les résistants congolais de l'Équateur qualifient déjà les troupes venues les combattre de Kinshasa de « troupes d’occupation » à la solde de Kigali. En perdant la confiance du peuple congolais et en décidant d’utiliser la force contre ceux qui lui reprochent son égarement, Kinshasa serait donc entrain de perdre la légitimité de son pouvoir ! Aussi, si pour Kinshasa, l’ONU et certaines grandes puissances la guerre est finie au Congo, pour les résistants congolais, elle ne fait que commencer ou recommencer. .
A voir cette situation de près, on peut dire que c’est l’incertitude qui se profile de nouveau à l’horizon du pays de Lumumba! Les institutions issues des élections de 2006 ayant été rendues obsolètes et inopérantes, la raison du plus fort et du plus offrant fait la loi. Les actes de souveraineté comme le vote des lois du pays, les élections d’un gouverneur de province, se monnayent au grand jour et leur dénonciation ne fait l’objet d’enquête judiciaire. Adieu la démocratie et retour à la case du départ, celle de l’exploitation de la R.D.Congo par des puissances étrangères à l’aide d’une poignée d’élites congolaises pour satisfaire les besoins des puissances étrangères. En d’autres termes, c’est le retour au colonialisme, avec une nouveauté : l’occupation militaire rwandaise, ougandaise, et angolaise du pays. .
Aux congolais de reprendre le contrôle de la marche de leur pays et d’inventer eux-mêmes la roue de leur progrès à l’exemple des héros nationaux Kimpa Vita, Simon Kimbangu, Lumumba, Mzee LDK, Mgr Munzihirwa, Mgr Kataliko, et j’en passe qui doivent aujourd’hui se retourner dans leurs tombes en apprenant ce que leur postérité a fait de la révolution qu’ils ont payé de leur vie..
©Beni-Lubero Online

vendredi 27 novembre 2009

Qui veut la peau de la Famille Yamba?

Dans un communiqué daté du 16 octobre 2009 revêtu des signatures de l'avocat Mbuyi Banza Joseph et Massamba Di Ntoko Paul respectivement responsable du département juridique , a.i du département des droits humains et président ,de l'association la Dignité de Sans Voix (DSV/congo asbl) font état de l'harcèlement dont est victime la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba à Kinshasa dans la Commune de Kintambo.En effet, en date du 2 octobre 2009 ,un mandat de comparution émanant du substitut du procureur général de la République de Kalamu,obligeant cette dernière de se présenter le 5 octobre 2009 sans motif.
Ayant constaté que personne n'a répondu à ce mandat de comparution, lesubstitut du procureur lancera un mandat d'amener à l'égard de cette dernière et n'ayant pas trouvé la personne recherchée, c’est le cousin germain de cette dernière qui sera arrêté et détenu arbitrairement pendant au moins 10 jours. Qui est Manon Ilunga Yamba? Que vient faire le substitut du procureur général de la République dans cette affaire?
Mademoiselle Manon Ilunga Yamba est une ancienne employée de la société étatique aérienne LAC(lignes aériennes du Congo) après avoir été compagne et fiancée d'un ancien collègue, ils décidèrent d'officialiser leur union en Février 2007 dans la province du Bas-Kongo là ou vivait et travaillait son compagnon.Malheureusement les événements de la fin Janvier début Février 2007 fera que Monsieur Mbenza Mbenza fiancé de cette dernière sera arrêté et assassiné par les forces de l'ordre à cause de son appartenance au mouvement religieux Bundu Dia Kongo et elle sera détenu quelques temps et aura la vie sauve à cause de la langue Swahili qu'elle parlait.
Du jour au lendemain,craignant pour sa sécurité elle vit caché,Mademoiselle Manon Ilunga se trouve dans le mauvais rôle de l'homme qui en sait trop sur la mort de son compagnon et étant donné ses liens de parenté avec Mr Tamankweno Muana président de l'ABAKO ORIGINELLE.
Selon une source proche du pouvoir, le gouvernement Congolais par l'intermédiaire de ses services de sécurité essaye par tout le moyen à décourager toute personne qui essayerait de ternir son image (d'Etat oppresseur de sa population). Cela a même été la conclusion de la visite de travail qu'a eu a effectué en RDCongo par le Haut fonctionnaire des Nations Unis.
Mr Philip Alston rapporteur spécial des Nations Unis sur les exécutions extrajudiciaires en RDCongo a été victime de la restriction de mouvement et de communication dans la province du Bas-Kongo car souhaitant rencontré des témoins d'assassinats et des victimes de la répression des forces de sécurité de 2006,2007, et 2008. L'organisateur de cette rencontre Mr Kimpuatu Rollin est en détention depuis le 10 octobre 2009.Malgré la prise de position ferme de Mr Philip Alston pour sa libération rien à faire ,il est et restera en détention.
Malgré l'évidence et les preuves que les associations ont apportées à ce Haut fonctionnaire, le Gouvernement Congolais continue a nié les assassinats à caractère politique de centaines de civils à Kinshasa (partisans de JP Bemba) et au Bas Kongo(en juin 2006,2007 et janvier et mars 2008)perpétré par les forces de sécurité de la RDCongo.
Aucune institution n'a du rendre compte de ces assassinats et de cette répression à grande échelle et comme la communauté internationale n’y a pas prêté grande attention non plus cela continue encore et maintenant c'est la répression à Dongo dans la province de l'Equateur. Voilà pourquoi, la DSV/Congo-asbl lance un appel vibrant à la communauté internationale sur le sort de la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba en particulier et de tout les Congolais en général. lance un appel vibrant à la communauté internationale sur le sort de la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba en particulier et de tout les Congolais en général lance un appel vibrant à la communauté internationale sur le sort de la famille de Mademoiselle Manon Ilunga Yamba en particulier et de tout les Congolais en général.

DSV/Congo-asbl
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jeudi 6 août 2009

La prédation de la RDCongo continue.


RD Congo : Un fonds vautour autorisé à saisir 105 millions de dollars de la SNEL
Un tribunal sud-africain a donné droit à un fonds d'investissement privé (fonds vautour) des Etats-Unis pour qu'il saisisse 105 millions de dollars de la Société nationale d'électricité (SNEL) de la RD Congo, coût de l'énergie qui sera fournie durant les 15 prochaines années par la compagnie d'électricité congolaise à l'Afrique du Sud, a-t-on appris de source diplomatique sud-africaine à Bruxelles.Le puissant barrage électrique d'Inga (non loin de l'embouchure du fleuve Congo) produit du courant transporté (sur 2.000 km) jusqu'à Lubumbashi, d'où elle est fournie à la Zambie, avant de passer au Zimbabwe et à l'Afrique du Sud.Le tribunal sud-africain a, en fait, avalisé un jugement qui avait été rendu en 2007 par un tribunal du district de Columbia, aux Etats-Unis, suite à une plainte déposée par l'administration du fonds vautour.Non présente au procès durant 13 mois, la RD Congo avait fini par être condamnée, par défaut, à payer 105 millions de dollars sur les recettes à venir durant 15 ans de la SNEL pour le courant vendu à l'Afrique du Sud.Selon une autre source, l'Africa Mining Intelligence, le fonds vautour américain, n'a pas réussi à faire saisir les droits de "pas-de-porte" exigés par le gouvernement congolais à la Chine pour les contrats de 9 milliards de dollars, signés en 2008 avec la RDC pour l'exploitation des mines congolaises au Katanga.Selon cette source, ces contrats miniers pourraient être annulés, le FMI ayant émis des doutes sur la capacité du Congo-Kinshasa à rembourser l'énorme emprunt, sachant, par ailleurs, que le gouvernement congolais a sollicité l'annulation d'une partie de sa dette extérieure pour pouvoir atteindre le point de décision de l'Initiative PPTE (Pays pauvres très endettés).La tactique d'un fonds vautour, généralement basé dans un paradis fiscal, est de racheter à bas prix la dette d'un pays pauvre contractée à l'égard d'une compagnie étrangère pour pouvoir récupérer des sommes plus élevées après avoir déposé plainte auprès d'un tribunal qui exigera le payement du principal, augmenté des intérêts de retard.En revanche, un tribunal de Hong-Kong s'est déclaré incompétent pour faire saisir une somme de 37 millions de dollars que le même fonds vautour exige à la SNEL pour une dette que celle-ci avait contractée auprès d'une compagnie de la Serbie.Le gouvernement belge a pris récemment des mesures qui empêchent que les crédits d'aide au développement transférés par voie bancaire à des pays africains soient saisis par un fonds vautour.Panapress

mercredi 29 juillet 2009

La RDCongo sur la liste des pauvres.


Sur les 50 pays les plus pauvres du monde, classés selon l’indicateur de développement humain (IDH) du PNUD, 33 sont situés en Afrique subsaharienne. Malnutrition, pauvreté, illettrisme, situation sanitaire désastreuse... le continent est la première victime du creusement des inégalités dans le monde. Si de 1960 à 1980, les pays d’Afrique ont enregistré des progrès sensibles en matière de développement économique et social, ces progrès se sont ralentis, notamment du fait des effets désastreux des plans d’ajustement structurel menés par les institutions financières internationalesLa pauvreté peut toucher des personnes isolées ou des groupes et populations entières ; elle touche principalement les pays en développement, mais elle existe également dans les pays développés. Les Etats mènent des politiques d’aide aux pays pauvres (économie du développement) et, pour leurs propres citoyens, mettent en place des programmes d’aide sociale pour réduire ou supprimer la pauvreté. A Kinshasa près de 7 enfants sur 10 en RDC sont affectés par la pauvreté. C’est le résultat de l’étude menée sur la pauvreté des enfants et les disparités en RDC. En regardant le reportage sur les enfants perdus de la rue de Kinshasa, j’ai été surpris de voir les enfants de 13 à 15 ans se prostituer. Que ne fut le choc pour moi d’observer des reportages pareils ? Dans une ville où la plupart des enfants vit sous le seuil de la pauvreté qui représente près de 80 %. Ce qui revient à dire que 9/10 de la population vit de la prostitution.
Imaginez-vous qu’après avoir vécu longtemps en Europe, je me sens responsable de la situation qui prévaut actuellement dans mon pays. Et ayant retourné une seule fois à Kinshasa, en 2005, j’ai eu l’occasion de rencontrer les shegués en plein milieu de la capitale. J’avais pensé que les autorités en place auraient pu faire quelque chose pour aider ces fils et filles du pays à se reconstruire. Il semble que nous sommes en retard sur tout point de vue. Et d’ailleurs, le phénomène shegués a engendré le pire des pires qu’on appelle Kuluna. (Traduisez : colonne en français). Des jeunes désoeuvrés qui tuent et volent au su et au vu des autorités en place. Devrions-nous interpeller les parents qui sont responsables de l’éducation de base ? Pas de boulots, rien a faire, on se retrouve dans les rues. Nous avions été encadrés par nos vieux tant par les activités de vacances que certaines activités à l’Eglise. Ce fut l’époque de l’Abbé Joseph Mpundu et Djamba Yowé, pour ne citer que ceux-là.
Quelle stratégie adopter en vue d’élaborer des programmes de lutte contre la pauvreté ? Il faut trouver des pistes de solutions mais en avons-nous les moyens ? Que des questions se posent et nous ne trouverons peut-être pas de solutions. Ne serait ce pas possible de retourner à la base de l’éducation pour enfin endiguer ce fléau qui n’arrête pas de s’accroître. Nous devrions aussi penser à ce que nous sommes en tant que parents vis-à-vis de nos enfants ?
Sommes-nous réellement pauvre ? Afrique Centrale : réveillons-nous. Ceci est à voir aussi avec nos partenaires de développement en vue d’aider nos enfants à reprendre un souffle de vie normal. Quand le Fonds Monétaire International visite notre pays par le canal de son Président, je me demande de quoi ont-ils pu parler ? Oui certainement. Et quand deux chefs d’Etat se rencontrent : de quoi parlent-ils ? Les membres de l’Assemblée ont aussi le temps de parler des lois. Ont-ils déjà trouvé le temps d’épingler des sujets de ce genre ? Ils gagnent bien leurs vies et se battent pour en avoir d’avantage. Je respecte bien les morts mais je suis choqué quand j’entends qu’un chef d’état avait financé la campagne de Mr. Jacques Chirac. La pauvreté est l’insuffisance de ressources matérielles, comme la nourriture, l’accès à l’eau potable, les vêtements, le logement, et des conditions de vie en général, mais également de ressources intangibles comme l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens. Des analyses économiques et des débats portent sur la mesure de la pauvreté, ses causes, et les moyens à mettre en œuvre pour réduire cette pauvreté. La République Démocratique du Congo n’a pas eu de chance avec la guerre que nous venons de connaître à l’Est et dans la province Orientale. Et le grand RDC commence à compter sur les ONG et d’autres associations charitables. A fortiori, nous attendons de l’espoir avec la jeunesse montante qui œuvre dans la réalisation des cinq chantiers du Chef de l’Etat : Joseph Kabila Kabange. Topesa tango na temps « patience » comme le dis si bien l’artiste musicien Antoine Agwepa alias Koffi Olomide.
On parle du changement des mentalités : faut-il changer des têtes ou seulement la façon de faire et concevoir les choses. Entre temps, nous figurons sur la liste des pays pauvres. Nous déplorons également l’abandon par les bailleurs de fonds internationaux. Peut-être n’exigent-ils la rigueur dans la gestion ? Je serai peut être parmi les hommes du changement ? La descente est imminente.
Rangot Tsasa

De Manchester /U.K.

Esclavage et sous-développement Africain

Esclavage et sous-développement africain
Entre 1400 et 1900, près de quarante millions d’africains ont été razziés et réduits en esclavage. Seule la moitié d’entre-eux parvint à rejoindre en vie les zones de travail forcé qui comptaient aussi bien les colonies européennes que l’Afrique du nord, le Moyen Orient ou l’Inde. De nombreux auteurs ont avancé l’hypothèse que l’esclavage avait retardé le développement du continent africain mais c’est le mérite de l’économiste américain Thomas Nunn de quantifier cet impact en tenant compte de l’ensemble de la traite, y compris non européenne. Son résultat est plutôt fascinant. Il affirme que sans l’esclavage le revenu par habitant moyen de l’Afrique serait identique à celui des autres pays du Sud et que le retard du continent vis-à-vis de la moyenne mondiale serait comblé à 72%. Résultat tranché et spectaculaire qui a provoqué une intense discussion mais dont personne n’a remis en cause le sérieux de sa méthodologie.
Comment des évènements après tout lointains pèsent-ils aussi fortement sur le destin des africains ? Au plan économique, l’exportation d’individus généralement jeunes et en bonne santé a amputé le continent d’une masse considérable de consommateurs et de producteurs. Plus qualitativement, la diminution de la densité de population n’aurait pas incité à améliorer les techniques et les rendements agricoles. Mais c’est du côté des facteurs institutionnels qu’il faut se tourner pour comprendre les effets les plus durables de la traite. Cette activité aurait détruit les Etats traditionnels et contribué à la la fragmentation ethnique des pays fournisseurs d’esclaves (pour réduire le risque d’être rapté par un clan rival, chaque ethnie aurait eu tendance à se replier sur elle même). La recherche de gains faciles, l’insécurité généralisée auraient provoqué un gaspillage de ressources nuisible au développement économique. D’après les estimations de T. Nunn, il existe une relation très forte entre le niveau de vie par habitant en 2000 des pays africains et le nombre d’esclaves exportés. Les pays africains les plus pauvres sont ceux qui ont fourni le plus d’esclaves par le passé, comme la Gambie, la Sierra Leone ou l’Angola et les pays épargnés par l’esclavage ont connu un destin économique plus favorable.
Des travaux supplémentaires concluent que les zones accidentées ou reculées, abritées du commerce d’esclaves, ont bénéficié d’un avantage économique : “Nunn et Puga (2007). Ces auteurs montrent qu’une géographie accidentée engendre un effet négatif, elle hausse les coûts de production et de transport, mais cette géographie a aussi permis aux habitants d’échapper à l’esclavage, Bah (1976) montre en effet que les cavernes et les falaises servaient de refuge au sud-est du Sénégal et Brasseur (1968) détaille comment au Mali les terrains montagneux permettaient aux Dogons, de protéger leur territoire. Une géographie désavantageuse aurait ainsi eu un impact positif qui se ressent encore aujourd’hui et domine même l’effet négatif ! ” (Blogage sur l’économie internationale, Fabien Candau)
Les estimations de Nunn vont dans le sens de nombreuses observations antérieures. On peut citer par exemple Jacques Turgot qui dans ses Réflexions sur la Formation et la Distribution des Richesses (1766) soulignait la relation entre esclavage et morcellement politique : “Cette abominable coutume de l’esclavage a été autrefois universelle, et est encore répandue dans la plus grande partie de la terre. Le principal objet des guerres que les anciens peuples se faisaient était d’enlever des esclaves que les vainqueurs faisaient travailler pour leur compte ou qu’ils vendaient à d’autres. Ce brigandage et ce commerce règnent encore dans toute leur horreur sur les côtes de Guinée, où les Européens le fomentent en allant acheter des Noirs pour la culture des colonies d’Amérique. Les travaux excessifs, auxquels des maîtres avides forcent leurs esclaves, en font périr beaucoup ; et il faut, pour entretenir toujours le nombre nécéssaire à la culture, que le commerce en fournisse chaque année une très grande quantité. Et, comme c’est toujours la guerre qui fait les premiers fonds de ce commerce, il est évident qu’il ne peut subsister qu’autant que les hommes sont divisés en nations très petites, qui se déchirent sans cesse, et que chaque bourgade fait la guerre à sa voisine. Que l’Angleterre, la France et l’Espagne se fassent la guerre la plus acharnée, les frontières seules de chaque Etat seront entamées de cela par un petit nombre de points seulement. Tout le reste du pays sera tranquille, et le petit nombre de prisonniers qu’on pourrait faire de part et d’autre, serait une bien faible ressource pour la culture de chacune des trois nations“. Notons au passage que Turgot inverse la causalité privilégiée par Nunn puisque dans son esprit c’est l’émiettement politique qui encourage la pratique des rapts à visée esclavagiste. On peut d’ailleurs se demander si les résultats de Nunn n’ont pas enregistré les effets d’un morcellement ethnique qui aurait préexisté à la traite des esclaves.
Les conséquences délétères de l’esclavage occidental sur les sociétés africaines ont été abordées plus récemment par l’historien John Iliffe (Les Africains : Histoire d’un Continent) cité par Chritopher Bayly de façon éclairante : “Certains spécialistes ont également avancé l’idée qu’un des effets à long terme de la traite fut d’accroître l’esclavage au sein même des sociétés africaines, notamment celui des femmes. Il est probable que l’abolition par les britanniques de la traite négrière causa une augmentation du nombre d’esclaves en Afrique de l’Ouest, et contribua à y mettre en place une société encore plus stratifiée. Les révoltes d’esclaves, contre leurs maîtres africains poussèrent certains rois à perpétuer localement les sacrifices humains rituels, lesquels servaient à la fois d’avertissement aux criminels et à terroriser les esclaves“. Christopher Bayly. La Naissance du Monde Moderne (2007).
Grâce à Thomas Nunn (qui a dit que les économistes ne servaient à rien ?) les Africains mesurent plus correctement le poids considérable du passé esclavagiste. Il leur reste à agir pour qu’une telle fatalité ne pèse plus sur leurs épaules…(source agora vox)

lundi 27 juillet 2009

la dérive autoritaire du régime de Hypollite Kanambe alias joseph kabila

Alors que les premières élections multipartites organisées en 2006 étaient porteuses d’espoir quant à l’établissement de l’Etat de droit en RDC, le rapport démontre que les premières années d’exercice du pouvoir légitime ont été marquées par des entraves importantes aux libertés fondamentales et l’étouffement, en toute impunité, de certaines voix contestataires par des moyens contraires aux dispositions nationales et internationales de protection des droits de l’Homme.
Dès les premiers mois, la dérive autoritaire du régime était perceptible, et celle-ci n’a depuis lors fait que s’accentuer. Les autorités gouvernementales ont en effet radicalisé leurs positions vis-à-vis des voix contestataires, quelles soient politiques, associatives, syndicales...
Basé à la fois sur des faits et des témoignages précis et circonstanciés de victimes, le rapport présente notamment les derniers cas de répression contre les défenseurs des droits de l’Homme. Ces derniers font l’objet d’arrestations et de détentions arbitraires par les forces de sécurité et subissent très souvent des mauvais traitements. Les conditions de détention s’apparentent également à des mauvais traitements contraires aux dispositions garanties par la Charte africaine des droits de l’Homme et des peuples et le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Les forces de l’ordre sont d’ailleurs confortées dans leurs agissements illégaux par l’impunité totale dont elles jouissent jusqu’à présent.
Si les autorités congolaises se défendent de cette situation en invoquant à la fois un contexte conjugué de post conflit et de conflits persistants à l’Est du pays qui rend ardue toute tentative de réforme, nos organisations concluent que ce discours masque surtout une absence de volonté politique d’agir concrètement en faveur des droits de l’Homme. Pourtant, la RDC a signé et ratifié quasiment tous les instruments internationaux en matière de protection des droits de l’Homme. Les Congolais ont des droits, exigibles ici et maintenant, et n’ont pas à subir les conséquences de choix politiques qui visent à en reporter continuellement leur bénéfice plein et entier.
Le rapport formule de nombreuses recommandations adressées aux autorités congolaises afin que celles-ci agissent dans le strict respect des droits de l’Homme, de l’Etat de droit et des principes démocratiques. Nos organisations demandent également à la Communauté internationale, qui avait soutenu l’organisation des élections présidentielles sans exiger l’achèvement du processus de transition démocratique en matière de respect des droits de l’Homme, de se montrer à présent très ferme sur l’essentiel respect de l’Etat de droit et de la lutte contre l’impunité dans ce pays.Pour de plus amples détails consulter le site :fidh.org

Enfin des violeurs officiers arretés.



Quatre officiers, dont un général, des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), accusés de viol et dont l'ONU avait demandé en janvier l'arrestation, sont toujours en activité, a-t-on appris mercredi auprès de la justice militaire.
Trois officiers, deux colonels et un major, restent actuellement affectés dans l'est de la RDC où certains participent activement aux opérations contre les rebelles, comme l'a récemment constaté un journaliste de l'AFP. Le général est en poste à Kinshasa.
"Nous avons demandé au chef de l'état-major de les mettre à la disposition de l'auditorat général" militaire, a déclaré l'auditeur général, le général Joseph Ponde Isambwa.
Un cinquième accusé, lieutenant-colonel, ex-officier dans la milice Maï Maï, est détenu à la prison de Kinshasa mais sous l'accusation de "mouvement insurrectionnel".
La Mission des opérations de l'ONU en RDC (MONUC) avait demandé en janvier aux autorités militaires congolaises la comparution devant la justice militaire des cinq officiers, soupçonnés de viols, sur mineures pour certains, commis entre 2004 et 2006.
En dépit de plaintes déposées par les victimes, de l'ouverture d'enquêtes et parfois de la délivrance de mandats d'amener, les officiers n'ont jamais été traduits en justice.
L'état-major des FARDC avait prévenu début juillet que les "actes répréhensibles" au sein de l'armée, notamment les "vols, tortures, pillages" seraient désormais punis selon "la rigueur de la loi", invitant ses troupes à "respecter les droits de l'Homme" et annonçant une "tolérance zéro".
Fortes d'environ 140 000 hommes, les FARDC sont fréquemment accusées de s'en prendre aux civils, surtout dans les zones de conflit où elles traquent depuis plusieurs mois les rébellions ougandaise et rwandaise respectivement dans le nord-est et dans l'est.
(Belga)
source rtbf info

vendredi 24 juillet 2009

les crimes commis au Rwanda et en RDCongo doivent etre élucidés(Cynthia McKinney)



Les crimes commis en RDC et au Rwanda et qui cristallisent la crise dans les Grands Lacs à la base des déboires que continuent à subir ces deux pays doivent être élucidées pour ramener la paix réelle dans cette région, selon la congressiste américaine Cynthia Mc Kinney
« Nous avons déposé une plainte, avec constitution de partie civile en Espagne, avec le prix Nobel argentin Adolfo Perez Esquivel, Juan Carrero, candidat espagnol au prix No­bel de la paix, et trois municipalités espagnoles pour élu­cider les crimes commis en RDC et au Rwanda de 1990 à 2002 ».Ainsi s’est exprimée la congressiste américaine Cynthia, selon une informa­tion mise en ligne hier de New York et reçue à notre journal. Mme McKinney prétend requalifier les crimes commis en République rwandaise en 1994. Elle était l’envoyée spé­ciale de l’ancien président américain en Afrique et a ré­vélé que « l’attentat du 6 avril 1994 contre le président rwan­dais est un coup d’Etat ».Cette révélation serait le ré­sultat d’une enquête menée par Cynthia McKinney avec les agents du FBI, de la CIA, des membres du Tribunal Pénal In­ternational et des témoins de l’attentat. En 2001, McKinney avait organisé une table ronde sur les événements du 6 avril 1994. Elle confirme que « ce qui s’est passé au Rwanda n’est pas un génocide planifié par les Hutu. C’est un changement de régime. Un coup d’Etat terroriste perpé­tré par Kagame avec l’aide des forces étrangères.J’ai suivi de près la tragédie des Grands Lacs et je pense qu’il fallait faire écla­ter la vérité aux Etats-Unis. C’est pour cela que j’ai décidé à l’épo­que de réunir des fonctionnaires de l’ONU, des enquêteurs amé­ricains, experts de la CIA, des témoins rwandais et des élus américains préoccupés par cette souffrance et cette violence in­fligées à l’Afrique et aux Afri­cains ». Des éléments de cette investigation plutôt révisionniste ont été transmis au juge Bruguière et au Prix Nobel de la Paix ar­gentin Adolpho Perez Esquivel.Celui-ci est intéressé dans le dossier de la justice espagnole sur le pillage et les crimes commis au Rwanda et en République Démocratique du Congo, contre les prêtres espagnols, les Rwan­dais et les Congolais. En effet, en poursuivant les génocidaires Hutu rwandais, le corps expédi­tionnaire rwandais avait massa­cré les populations jusque sur le territoire congolais, à Tingi-Tingi, Kisangani-Rive gauche, Mban­daka...Des sources indiquent que la justice espagnole a lancé des mandats d’arrêt contre les pro­ches collaborateurs de Kagame, dont le général James Kabarebe, chef d’état-major général de l’ar­mée rwandaise.McKinney ne comprend pas pourquoi le Tribu­nal Pénal International refuse d’enquêter sur ce coup, qui, en fait, est l’élément déclencheur de la tragédie rwando-congolaise : « Je ne comprends pas pourquoi les pays occidentaux et les Etats ­Unis en particulier laissent faire. Je ne comprends pas pourquoi l’on massacre, pille et viole les fem­mes en RDC sans que le monde entier s’en émeuve. Je ne comprends pas ce silence en forme d’encouragement de la commu­nauté internationale à l’égard de crimes abominables ».Pour elle, le TPI est « une honte internationale ». Et comme elle maîtrise le dossier des Grands Lacs au niveau du Con­grès américain, elle s’est enga­gée à mener une action contre les autorités rwandaises et leurs complices impliqués dans ce drame : « C’est une véritable es­croquerie. Comment peut-on pré­tendre juger des criminels hutus alors que ceux qui ont abattu l’avion et assassiné des milliers de hutu ainsi que des Tutsi, des Espagnols et des Congolais sont libres ? Je ne peux pas conce­voir que ces gens qui ont bénéfi­cié d’une formation militaire aux Etats-Unis depuis 1990 utilisent ces compétences à des fins cri­minelles. Il s’agit donc d’un dos­sier à rebondissements dans la région des Grands Lacs.
(DN/TH/GW/Yes)D. Baita/Le Climat Tempéré

mardi 21 juillet 2009

la stratégie de la destabilisation

Cela fait bientôt neuf ans que la République démocratique du Congo est dirigée par Joseph Kabila. Le moins qu’on puisse dire est que ce pays est mal gouverné. Les signes de cette mauvaise gouvernance se traduisent d’abord par l’absence criante d’un véritable projet politique s’articulant sur des objectifs clairs à court, moyen et long terme. Des objectifs devant faire l’objet d’une évaluation périodique afin d’apprécier l’efficacité des actions. Les «Cinq chantiers» constituent tout sauf un projet politique. La réfection de quelques rues de la capitale ne peut être assimilée à une vision. Les signes de cette mauvaise gouvernance se traduisent ensuite par l’absence de la paix civile, d’une ambiance libérale et enfin par l’obsession des gouvernants à se tromper des priorités : les intrigues politiciennes occupent l’essentiel du temps au détriment de la recherche des réponses à donner aux attentes de la population. Du mois de janvier à mars dernier, la vie politique en RD Congo était comme suspendue. En cause, le bras de fer Kabila-Kamerhe qui a abouti à la décapitation du Bureau de l’Assemblée nationale. Officiellement, le «raïs» n’aurait pas apprécié les critiques formulées par Vital Kamerhe après l’intervention des forces régulières rwandaises sur le sol congolais dans le cadre de l’opération «Umoja wetu». Officieusement, l’homme et son entourage n’appréciaient plus que modérément la liberté de ton autant que d’initiative perceptible au sein de la Chambre basse du Parlement. Une Chambre basse qui avait mis sur pieds, en novembre de l’année dernière, une dizaine de commissions chargées d’«auditer» des entreprises et établissements publics. C’est le cas notamment de la Banque centrale du Congo. Exit donc «Vital» et son équipe. Un nouveau Bureau, plus docile, a pris la place. A sa tête, Evariste Boshab qui n’est autre que le secrétaire général du parti présidentiel (PPRD). La «discipline» est ainsi restaurée. Adieu, les commissions d’enquêtes. Au mois de mai et juin de l’an en cours, l’opinion nationale a été tenue en haleine par l’échange de correspondances entre le Premier ministre Adolphe Muzito et Joseph Kabila ou plus précisément avec le directeur du cabinet présidentiel Adolphe Lumanu. «(…). J’ai l’honneur, écrivait le directeur du cabinet présidentiel, de vous informer que sur instruction de la «Haute hiérarchie», désormais, tout ordonnancement des dépenses publiques devra, avant paiement, requérir l’autorisation préalable de son excellence Monsieur le président de la République.» Le chef du gouvernement congolais à qui la Constitution confère la prérogative de gérer le pays au quotidien – et d’en rendre compte devant les élus de la nation – est dépossédé de ce pouvoir par un chef d’Etat politiquement irresponsable. Muzito ayant courbé l’échine, une crise au sommet de l’Etat a été évitée de justesse. Il reste que le mal est fait à la «démocratie congolaise». En dépit des apparences, le duo Kabila-Muzito n’est plus viable. Un climat malsain s’est installé au sommet du pouvoir d’Etat. Au fil du temps, «Joseph» a réussi à phagocyter ses «partenaires» politiques. Il se considère désormais comme le seul maître du jeu. Il attend désormais de l’«obéissance» et de la «discipline» de la part de ses «amis» politiques d’hier en l’occurrence le Palu d’Antoine Gizenga et l’Udemo de François-Joseph Nzanga Mobutu. Kabila a compris que ses prétendus partenaires sont réduits au rang de pique-assiettes, prêts à subir tous les outrages pourvu qu’ils gardent une place au «réfectoire» national. On raconte à Kinshasa que le personnel de l’O.C.C (Office congolais de contrôle) est passé de 3.500 unités à 5.000. Des recrutements massifs auraient eu lieu au profit des militants du Palu et du PPRD…Alors que le bras de fer Kabila-Kamerhe et l’échange épistolaire entre le Premier ministre Muzito et la «Haute hiérarchie» sont encore frais en mémoire, voilà que le «raïs» prend la mesure spectaculaire et démagogique de révoquer, de retraiter et de démettre d’office des magistrats tant du Parquet que du Siège. D’autres sont nommés. Le «raïs» invoque notamment la «corruption» et la «concussion» pour justifier ses ukases. Les magistrats sanctionnés sont décidés à vendre chèrement leur peau. Des recours gracieux sont en cours d’introduction. En cas d’insatisfaction, les intéressés sont déterminés à saisir les juridictions internationales. On s’achemine vers un bras de fer épique entre la Présidence de la République et la magistrature. En réalité, sous prétexte de "réformer", le chef de l’Etat veut caporaliser ce grand corps de l’Etat à l’image de l’Assemblée nationale. Il ne lui reste plus qu’à assujetir le Sénat pour revendiquer le titre de «dictateur».Qui cherche à détourner l’attention de la population congolaise de véritables enjeux du moment? La RD Congo a-t-elle franchement besoin de gaspiller tant d’énergie dans des crises dérisoires au moment où son unité physique se trouve menacée à travers l’étrange guerre qui oppose les FARDC à des groupes armés dans les provinces du Kivu mais aussi dans la Province orientale ? Qui a intérêt à déstabiliser les institutions nationales en entretenant un climat permanent de tension ?A quel jeu se livre Joseph Kabila ?
B. Amba Wetshi © Congoindépendant 2003-2009

lundi 25 mai 2009

Pourquoi devons-nous combattre en RDCongo?

                                     Chers (ères) Compatriotes,
une question vient souvent à mon esprit et je me demande pourquoi un Congolais véritable doit-il se battre pour son Pays?
A cette intérogation ,il y a qu'une seule réponse nous disons car la survie de la RDCongo dépend de Nous.
Contre qui et pourquoi devons-nous nous battre?Nous devons nous battre contre l'alliance des vautours qui veulent réduire les Congolais en esclaves en mettant leur plan en échec.
Qui sont ces vautours?les vautours sont répresentés par le Clan Kagamé,Mouseveni, Kanambe alias kabila,les multinationales Anglo-saxons...
Notre combat n'est pas facile mais quand un groupe d'hommes canalisent leur énergie dans un but précis cela arrive à créer un égregore puissant qui donne une cohésion dans l'objectif à atteindre.
Ils veulent nous faire pliés mais nous sommes des roseaux,on plient mais on ne rompra pas,nous sommes marginalisés partout dans le monde,ils violent notre conscience par des discours inutiles,ils créent des associations pour soit disant promouvoir la paix dans les grands lacs mais en coulisses ,ils cherchent à embrigader des milliers des congolais pour la Balkanisation du KIVU,ils ont offert nos tetes à hypolite kanambe,il a le devoir de nous matter à tout prix.
Ils veulent faire du Grand CONGO le laboratoire du grand bouleversement qu'ils comptent initier en Afrique et ils ont comme devise ORDO AB CHAOS=du désordre né l'ordre.
Mais malheureusement vous vous etes trompés,LA RDCONGO est différent du Rwanda ou de n'importe quel autre pays du monde,vous pouvez tuer encore et encore mais vous Nous enleverez jamais l'amour pour La RDC car c'est notre richesse et héritage.
Nous irons jusqu'au bout .VIVE LA RDCONGO

lundi 11 mai 2009

Hypolite Kanambe avoue son impuissance à gouverner.


                                                         Que tombe les masques pouvons-nous dire mais cela ne servira à rien car les masques des usurpateurs finissent toujours par tomber.
Tel est le constat qui se degage des derniers points de presse que notre imposteur national a tenu récement,il rechercherait comme par enchantement les 10 ou 15 oiseaux rares qui peuvent l'aidé à mener la Grande RDCongo au bon port.
Pauvre Kanambe hypolite en plus de 8années de pouvoir,il n'a jamais eu l'opportunuité de rencontrer ou de choisir ces oiseaux rares!
Tout ça n'est qu'une fuite en avant car il a été incapable et il le sera toujours,un pseudo président qui ne connait meme ^pas la longueur du fleuve kongo ou la personne qui avait découvert son embouchure est-il à meme de nous diriger?
Dans un exercice du serpent mordant sa queue,il s'enprend à ceux-là meme qui lui ont fait le fossoyeur de la RDCongo et pour lui et son équipe des pingouins la faute incombe au FMI ou à la Banque mondiale car ils n'ont pas tenu promesse pour aider et.......
Mais dans tout ça,cette bande d'amateurs n'a jamais compris qu'aucun pays dans le monde qui a béneficié de l'aide du FMI ou BM ont atteint le développement.
Pourquoi veulent-ils nous faire croire que notre développement ne passe que par ce chemin là?
En plus quel est ce gouvernement qui n' expose pas ses vus à ses partenaires?
Et encore pourquoi d'autres gouvernements arrivent à collaborer avec la chine?
La conclusion est simple Kanambe ,tu avais signé un pacte avec les fossoyeurs du monde pour arriver au povoir dans un pays qui n'est pas le tien avec mission de tout détruire,admet-le cher pantin.
Mais nous continuons à veiller et bientot nous nous leverons comme un seul homme pour mettre fin à ce théatre de chez-toi Hypolite Kanambe.
VIVE LA RDCONGO ,VIVE LA TERRE DE NOS ANCETRES

mercredi 15 avril 2009

La récreation continue en RDCongo

                                         Parfois certains de nos frères et soeurs qui ont honte  de dire tout haut etre Congolais n'ont pas tort car voici 10ans jour pour jour que les Nations-Unies réclament à la RDCongo,les tracées de ses frontières mais malheureusement cette bande de racaille qui dirige le pays ne fait absolument rien pour.
ET entre temps le fou de Kigali au travers ses emissaires va partout dans le monde pour réclamer un Berlin sur la RDCongo prétextant que les colons avaient à l'époque voler le territoire du Rwanda au profit de la RDCongo.
C'est au nom de cela aussi que Dos Santos de l'Angola ont annexé le Kahemba et une partie du bas-congo.
Voyez-vous comment Kanambe le racaille et sa bande sabotte et rende le pays ingouvernable,irresponsable dans le but de consacrer sa partition future.
Nous vous tiendrons informez de l'évolution de ce dossier,Vive Le CONGO

mardi 14 avril 2009

Notre combat

                                Le Combat que mène toutes les forces de la diaspora Congolaise a pour seule et unique but la libération totale du Grand Congo.
Pensez-vous que seulement les soit disant Tutsis congolais ont droit à tout en RDCongo?
Non,tout ceux qui pensent de cette façon -là sont des dépravés car en RDCongo,il n'y a pas que les soit disant Tutsis voyons un peu  la composition du Pays, la RDCongo est un mélange hétérogène des plusieurs petites éthnies et cela marche bien.
Pourquoi  seulement les tutsis qui  veulent briser cette unité en créant des révendications bidons,l'histoire nous apprend que les pygmés  sont les premiers à occuper la grande partie de l'afrique centrale et la région du grand lac mais aujourd'hui que ça soit au rwanda,burundi,RDCongo
ils sont marginalisés.ça c'est un fait que personne ne contestera mais pourquoi ces rwandais ne les ont-ils pas intégré dans la gestion et gouvernance du rwanda?
Le problème du Rwanda  c'est la démographie, la pauvreté,l'enclavement...en élaborant leur plan de conquete du grand Congo depuis les années Bisengimana,ils avaient essayé  déjà en 1982 de pousser les nations unies à les aider à dépiécer la RDCongo d'ou la naissance de l'opposition au régime de Mobutu que les fameux 13 parlementaires ont méné en signe de protestation à la politique de passivité que mener Mobutu à l'égard de ces aventuriers Rwandais.
Ayant constaté leur échec,ils passèrent à la phase deux qui consista à marier leurs filles aux Congolais pour créer un brassage de la population tout en étant minitieux sur le choix .
C'est l'élite Congolaise qui a été visé et cela à marcher car beaucoup grace à ces alliances se rétrouvé dans la haute hiérarchie du pouvoir.
Viendra la troisième phase,le controle de l'information au travers la société TELECEL société Rwandaise dirigé par monsieur Gate ancien de la Cia mais qui été au service de Miko le rwandais et voilà comment la boucle devait etre bouclé.
Et la pieuvre déploya ses tantacules jusqu'au jour ou Habyarimana fut tué par ces meme Tutsis pour déclenchais le fameux génocide c'est la phase quatre qui débuta.
Malgrès les tentatives de se débarrasser de ses tantacules rien n'y fait ,ils ont déjà pénétré le système Congolais en détruisant la diplomatie,l'armée,l'économie.....
Et la suite vous la connaissait,connaissant tout cela Chers Compatriotes,ils nous incombent de faire UN notre Combat ne doit pas etre dispersé,nous devons nous UNIR et définir Notre Combat.
DU Nord au Sud,de l'EST à l'Ouest soyons unis er mettons hors état de nuir Hypolite Kanambe et sa clic(ruberwa,kamerhe,bugera,nyabirungu....) et après nous laverons nos linges sales en famille.VIVE LE GRAND CONGO

dimanche 12 avril 2009

Kamerhe est un Rwandais.


                                             Chers Compatriotes,
il ne se passe pas un jour que peu à peu nous arrivons à réconstituer petit à petit le puzzle du complot qui est ourdi contre la RDCongo,d'après  nos sources et sur investigation d'un grand patriote nous avons la preuve de la nationalité de Vital Kamerhe.
En réalité Vital Kamerhe à étudier à l'Unikin ou il a obtenu son diplome en sciences économiques mais malheureusement sur les archives de l'unikin,il a la nationalité rwandaise et son véritable nom est Kamerhe Rwakanyasigize.
L'enquete à été poursuivi pour savoir s'il n'éxisté pas une demande de naturalisation de sa part mais rien du tout donc un rwandais qui se retrouve par son bon vouloir Congolais sans se faire naturaliser?
Le patriote poussa encore un peu plus loin ses recherches et on y découvre qu'à la fin de ses études,Kamerhe a été assistant à l'ISP Kikwit ou il enseignant en compagnie de son oncle Rwandais connu de tout les étudiants de l'ISP Kikwit dans le millieu des années 90.
Ses parents vivent à Kigali,son oncle paternel a été l'ambassadeur du Rwanda en Afrique du Sud et sa Soeur Colombe Rwakanyasigize n'est autre que la femme à Deo Gratias Buguera l'actuel gouverneur de la province de L'Equateur.
Meme à l'époque de Mzee Kabila,Kamerhe a été entendu par la CNS pour son appartenance au groupe de Ruberwa qui sabottait le négociation de Lusaka mais des pressions ont été fait sur le Mzee pour le laisser libre.Et maintenant,ils veulent encore propulsé un autre à la tete du parlement en la personne de Nyabirungu.
Levons-nous chers Compatriotes,agissons au lieu de laisser à DIEU notre travail.
L'heure a sonné de faire valoir au monde entier que nous avons droit à diriger notre pays et que Nous en sommes très compétents.
VIVE LE GRAND CONGO HERITAGE DE NOS ANCETRES.

vendredi 10 avril 2009

encore un autre Rwandais président du parlement


 Après un Rwandais hutu rebelle à la tete de notre parlement voici encore un autre Rwandais intègre comme certains combineurs et vautours de l'AMP essaye de faire passer le message auprès de toutes les personnes qui tenteront de le discréditer.
D'après les dernières informations que nous disposons,monsieur Nyabirungu professeur à l'unikin et député du sud-kivu est la seule personne surlaquelle Hypolite Kanambe alias kabila compte pour mener à bien la dernière phase de l'occupation totale des territoires de l'est dans le Kivu car pour concillier à leur cause certains millieux modérés hutu au Rwanda et à l'extérieur,la bande à Kagame par l'intermédiaire de son caporal Kanambe intègre toujours dans leur stratégie en RDCongo un hutu Rwandais qui leur servira d'allibi pour s'attirer la sympathie des autres hutus .
Monsieur Nyabirungu qui sera élu ce 15/04/2009 comme président du parlément aura pour mission d'aider les Tutsis qui occupent le Kivu à pousser la communauté internationale à les aider pour un réferendum d'auto-détermination conformément à leur plan de 1982.
Et dans tout ça,la plupart de nos politi-chiens et parle-menteurs sont là juste pour servir d'allibi qu'il y a un brain de démocratie.
Malheur à vous Boshab, tshongo,kiakwama, bofassa......car vous etes les dindons de la farce,le jeu à déjà été joué si vous etes de vrais Congolais opposés à cette  bétise.
Les jours qui viennent nous donnera raison.

jeudi 9 avril 2009

TROP C'EST TROP

Mes chers compatriotes CONGOLAIS,
une fois de plus le gouvernement de l'imposture via l'assemblée des corrompus et malhonnetes de notre Grand Congo nous démontrent la médiocrité de l'homme politique Congolais.
Le gouvernement Muzito tente à controler le parlement et le parlement cri à son tour au détournement de fonds par l'entremise de certains parlementaires et le président sortant du parlement a promis un déluge après son départ.
Et ce cirque parfaitement orchestré pour distraire la population semble marcher mais nous ne sommes pas des cons pour croire soudainement à tout ce qui se passe au palais du peuple.
La réalité est une et une seule,le peuple a besoin des mesures qui soulageront ses difficultés car la crise économique est bien réelle et un sujet que nos parlementaires doivent légiferer pour que le gouvernement adopte une attitude responsable.
Ensuite le sujet le plus brulant c'est l'extradition de Nkundabatware en RDCongo pour y etre juger,l'intégrité de notre territoire est aussi la priorité de tout les congolais.
Arretez de nous distraire avec vos histoires à la con car vous n'etes qu'une bande des profiteurs.

vendredi 3 avril 2009

La prophétie de la fin de l'imposture en RDCongo

L'histoire a toujours été un eternel récommencement pour tout système ,humain ou un groupe donné.
La lecture de différent éléments en RDCongo nous poussent à parier vers la fin de l'imposture dans un délai plus proche car toutes les battéries sont déjà au rouge et le sort en est déjà jeter.
Ne vous tromper pas Hyppolite Kanambe alias jo-Kabila ce n'est pas Areva ni Tonton Louis Michel ni meme Kagame qui vous sauveront de la fin qui vous attend.
Vos jours sont comptés car DIEU 98,notre Dieu ,Le Protecteur de la RDCongo a décidé votre fin,que vous le vouliez ou pas vous n'arriverait jamais à la fin de votre mandat .
Je vous plaints car malgrès les multiples signesque DIEU vous montre vous vous entetez à vous répentir,malheur à toi Hyppolite car tu as fais coulé les sangs de Congolais et ces sangs crient vengeance et notre DIEU98 a écouter et va agir bientot.
Tu as moins de deux ans à vivre et ton sort sera plus attroce ue celui de Nicolas C d la Roumanie.
Que Dieu 98 ait pitié de ton ame car je ne crains que ta descendance soit aussi victime de tes erreurs et qu'elle finisse comme toi pauvre ignorant.
Bénis sois-tu DIEU 98 le Protecteur du grand Congo.

mercredi 1 avril 2009

Sarkozy flic ou voyou

            La semaine dernière nous avons tous assisté à la visite de monsieur Sarkozy en RDCongo mais l'objet principal de sa visite d'affaire nous a pas été dit caren tant qu'agent de marketing ou commerçial d'Areva,il a juste fait sommairement allusion à sa bourde de janvier2009.
Et le voilà par l'intermédiaire de ses valets en coulisse ,ils en profitent pour signer un contrat juteux pour le compte d'Areva et dans tout ça ou est la part de la transparence et de démocratie dans sa façon de faire?et à quoi bon donner des leçons à nos chers amis dictateurs?
Et en poussant notre imposteur national à signer ce contrat au détriment du peuple,il lui sauve ses fesses car la grogne monte et montera encore au nom de la liberté du peuple Congolais.
Monsieur Sarkozy vous auriez mieux fait d'etre businessman que président de la FRANCe car vous ne méritait pas ce privillège pour vous c'est votre business qui passe avant toute chose.
Mais n'oubliez pas une chose le congolais du 21ème siècle est différent de celui du siècle dernier.

vendredi 20 mars 2009

Honte à vous.

La médiocrité,la céssité politique et l'amour de la corruption voilà les points forts de nos chers politiciens quand Kagame et son garçon de service Kanambe alias joseph kabila s'affaire à concrétiser leur déssein avec la bénédiction des occidentaux,ces hommes médiocres ne pensent qu'à leurs poches.
Chers compatriotes levons-nous et exprimons -nous le plus violament possible en donnant un message fort à cette bande d'irresponsable,neutralisons Kanambe et ensuite tout ceux qui gravitent autour de lui.

mercredi 4 mars 2009

Jusqu'à quand serons-nous dupes?

Tout ce qui arriv en politique n'est pas le fruit d'un hasard mais tout a été planifié avant disait F.D.Roosevelt.
Cela est vrai car au regard de tout ce qui se passe chez-nous en RDCongo,on comprend bien que tout ce qui se passe n'est pas le fruit d'un hasrd car tout a été planifié à Londres avec la bénédiction des certains politiques Americains.
Comment comprennez-vous que six millions des morts dans un pays que cela ne puisses pas interpellé la communauté internationale?
Des génocidaires que la Monuc ne veut pas déferer à la CPI?
Aujourd'hui c'est La Monuc,les USA,LONDRES...qui se felicitent de la soit disant opération millitaires conjointes RDCongo-Rwanda.
Pour qui nous prennent-ils?
Vraisemblablement des cons et incapables.
Tant que les Congolais ne prennent pas conscience du danger à venir nous ne ferons que nous lamenter en nous réfugiant dans les théories pourries.
Nous devons aimer plus La RDCongo que l'argent de la corruption,prenons l'exemple des Palestiniens au nom de l'amour de la nation,ils se sacrifient.
Sacrifions-nouspour la RDCongo afin que notre descendance puisse jouir de la patrie de NOS ANCETRES.